Marineland est plus prompt à présenter ses nouveaux dauphins qu’à honorer la mémoire de ceux qui sont morts dans ses bassins.
Tux le dauphin est donc là pour remplacer Eclair, et l’on peut supposer que le delphinarium de Malaga où il serait né est le sinistre Selwo Marina delphinarium.
Vérification faite, c’est en principe à l’Oceanografic de Valence que Tux aurait vu le jour à une date inconnue en 2011 et qu’il aurait été ensuite transféré à Aquopolis Vilaseca l’année même de sa naissance, ce qui n’est pas possible.
Une fois encore, Parques Reunidos laisse flotter des zones d’ombre sur l’origine de ses détenus…
On notera aussi avec quelle facilité les dauphins nés captifs, non protégés par la CITES, peuvent être déplacés d’un coin à l’autre de l’Europe comme dans le bon vieux temps : il ne s’agit que de transferts de biens d’une succursale à l’autre.
Le Marineland d’Antibes peut donc faire crever tout à l’aise ses dauphins au rythme qu’il veut.
Il y a aura toujours des petits jeunes pour les remplacer quelques années, avant de céder la place à d’autres. Le public des fans, en extase sur la page FB du Marineland, n’y verra de toutes façons que du feu, abrutis qu’ils sont par la propagande du parc.
Qui se souvient encore de Silver et de sa soeur, la petite delphine Ona, malencontreusement décédée à Antibes en automne 2004 à l’âge de sept ans ? Qui parle encore d’Eclair ou de Mila, tous morts dans la fleur de l’âge ?
Les fans du Marineland n’ont pas de mémoire et ils ne pensent pas.
Autour de lui, les trois anciennes capturés à Cuba et en Floride, Lotty, Sharky et Malou, avec les mâles nés-captifs Rocky, Dam, Néo, et Kai et les très jeunes femelles Nala, Ania et Jo.
Une vie de merde qui sera en tous points semblables à celle de ses prédecesseurs, c’est à dire brève, contrainte et sinistre, mais encore extrêmement rentable sur le plan commercial.Et le Marineland d’Antibes n’a pas d’autre logique.