2016
Ric O’Barry arrêté une nouvelle fois à Taiji
Ric O’Barry au Japon
6 février 2016
Ric O’Barry expulsé du Japon
« Ric O’Barry raconte que des responsables l’ont interrogé tous les jours pour essayer de le faire tomber sur des questions pièges et de lui faire avouer des actes répréhensibles.
Il se sent faible et n’a pas bien dormi et ajoute que la nourriture au centre de détention était si infecte qu’il a fini par ne plus manger que des barres chocolatées et des chips. Il a été amené à son avion en fauteuil roulant, flanqué de gardes, a-t-il dit.
Les mensonges qu’il est accusé d’avoir selon les agents de l’immigration sont purement d’ordre technique, a-t-il encore précisé, comme d’avoir déclaré ne pas aller à une manifestation puis de s’y rendre tout de même, après y avoir été invité. Il a également été initialement accusé d’avoir des liens avec le groupe Sea Shepherd, alors que Ric O’Barry dirige son propre groupe, le Dolphin Project, qui vise à protéger pacifiquement les dauphins à travers le monde.
Il travaille avec des citoyens japonais dans les communautés d’anciens pêcheurs de dauphins pour les soutenir dans leurs efforts de s recycler dan sles activités de whale-watching ou de plongée avec les dauphins.
« Ceci est une gifle à la liberté d’expression », a déclaré O’Barry à propos de sa détention. « Mais cela n’a pas ébranlé mon amour pour le Japon ».
3 février 2016
Quand Richard O’Barry a franchi les portes du service de l’Immigration à l’aéroport Narita de Tokyo le 18 janvier, il s’attendait à y rester un temps « normal », c’est à dire quelques d’heures.
Mais il demeure toujours incarcéré aujourd’hui dans un centre de détention, non loin de l’aéroport, sans que nul ne sache quand il sera libéré.
Ric O’Barry s’était déjà plaint d’une alimentation inadéquate et de la privation de sommeil, provoquant une visite de l’ambassade américaine. Bien que ces questions semblent être résolues, la question demeure de savoir pourquoi il est détenu dans un établissement qui abrite des criminels dangereux?
Le processus d’expulsion, du début à la fin, peut prendre jusqu’à 60 jours, au cours de laquelle O’Barry devrait continuer à être séquestré. Pour contourner ce processus, il pourrait signer un aveu de culpabilité, ce qui lui interdirait tout retour au Japon pendant plusieurs années. Pourtant, en dépit d’une visite chez le médecin après qu’il se soit plaint de douleurs à la poitrine et malgré les risques qu’il fait courir à sa santé, Ric O’Barry refuse de signer un aveu de culpabilité.
« Ses méthodes de travail sont 100% pacifiques. Depuis 2003, O’Barry, poussé par l’empathie et la détermination, a réussi à attirer l’attention du grand public sur le massacre des dauphins, une pratique cruelle qui continue à être entourée par le secret et le déni. Et je crois que c’est pourquoi les autorités japonaises sont si déterminés à mettre du ruban adhésif sur la bouche de mon mari ! » a déclaré Helene O’Barry Hesselager
Mais plus le Japon intensifie ses tentatives pour museler O’Barry, plus le monde le regarde..et le juge.
« Quelle que soit l’issue de cette affaire devant un tribunal, Ric a déjà gagné dans la salle d’audience de l’opinion publique. La sympathie du public mondial est de son côté, tandis que le Japon semble trop « sensible » sur cette question controversée de la chasse au dauphin. »
Le Japon serait sage de prêter attention à la critique internationale quant à sa façon de traiter Ric O’Barry. Pour un homme qui a passé une grande partie de sa vie à demander la libération des dauphins en captivité, nous appelons maintenant le Japon à libérer Ric O’Barry.
https://www.facebook.com/josweb23/videos/825877164188768/
23 janvier 2016
Ric O’Barry est toujours détenu par les services de l’Immigration japonaise, qui veulent l’expulser.
Le fondateur du mouvement abolitionniste s’y oppose et sa détention est donc prolongée.
Voici un message de Hélène O’Barry :
« Ce qui arrive à Ric O’Barry est une violation des droits humains !
« Mon époux, Ric O’Barry, a toujours respecté la loi japonaise. Il a toujours parlé du Japon avec énormément de respect pour son peuple. Encore et encore, il a insisté pour qu’il soit absolument clair que son seul problème avec le Japon, c’est le meurtre horrible de baleines et de dauphins qui a lieu là-bas. Ses méthodes de travail ont toujours été à 100% pacifiques, mais on le traite aujourd’hui comme un criminel. Les gens qui agissent ainsi désespèrent de le faire taire, lui qui a su attirer l’attention du monde sur les cruautés infligées chaque année aux dauphins dans la baie mortelle de Taiji. Si ces gens pensent que traiter mon mari de manière inhumaine va le faire taire, ils doivent être surpris !
Tout ce que cette arrestation provoque, c’est de faire parler les protecteurs de dauphins dans le monde entier encore plus fort que jamais ! «
~ Helene O’Barry #IStandWithRicOBarry
18 janvier 2016
Richard O’Barry, récipiendaire du prestigieux prix Bambi et star du documentaire « The Cove » couronné par un Oscar, a été arrêté par des agents de l’immigration japonaise à l’aéroport international Narita de Tokyo ce lundi 18 janvier.
Après son arrivée à Tokyo aux environs de 16h45, Ric O’Barry a été interrogé à plusieurs reprises, et placé dans un établissement pour les déportés, semblable à une prison, où il a été détenu pendant plus de 32 heures.
Selon son avocat, Takashi Takano, l’entrée du pays serait refusée à M. O’Barry au prétexte qu’il ne serait pas prouvé qu’il soit vraiment un touriste, comme son visa le précise. Les fonctionnaires l’ont également accusé d’avoir participé au film « The Cove », tout en étant lié à Sea Shepherd, ce que Ric O’Barry récuse bien évidemment.
Aux dernières nouvelles, il était toujours bloqué dans les bureaux de l’Immigration.
Et ce n’est certainement pas ainsi que le Japon fera taire les critiques à propos des massacres et des captures obscènes qu’il mène à Taiji.
1er septembre 2015
Ric O’Barry vient d’être libéré !
Aucune charge n’a été retenue contre lui et c’est triomphant qu’il peut reprendre son combat.
Après son arrestation, le 31 Août 2015, sous prétexte qu’il n’avait pas son passeport sur lui, Richard O’Barry, directeur-fondateur du Dolphin Project vient d’être libéré après avoir passé la nuit en prison au bureau de police de Shingu. Toutes les charges retenues contre lui ont été levées.
Ric O’Barry a été arrêté dans la ville de Nachikatsuura, une petite ville située dans la préfecture de Wakayama, vers 20h 30 le 31 août, sur des soupçons de violation de la loi sur le statut de réfugié du Japon et sur le contrôle de l’immigration. Plusieurs heures après la mise en fourrière de son véhicule, la police locale retrouvait subitement le passeport à l’intérieur de la voiture.
Ric O’Barry, qui se rend au Japon chaque année pour documenter le début de la saison de chasse au dauphin, a été contraint de rester à l’écart de l’ouverture du massacre, le 1er septembre à Taiji. Fatigué, mais de bonne humeur, il a expliqué au téléphone que son arrestation, « avait seulement porté l’attention des médias internationaux sur le sort des dauphins au Japon. »
Toshio Fujita, un fonctionnaire de police de Shingu, a déclaré que le militant, « n’a plus à être maintenu en garde à vue ».
Ric O’Barry pense que la combinaison de l’indignation internationale de plus en plus importante à propos de Taiji, et de l’obstination du gouvernement japonais d’extrême-droite nationaliste met aujourd’hui les occidentaux en danger. « Ils essaient d’avoir tous les Occidentaux, » a-t-il dit, « et les ordres viennent d’en haut – pas de la police locale. Nous avons toujours eu une bonne relation avec eux. (…) »
Dolphin Project
Ric O’Barry arrêté à Taiji !
AFP 31 août 2015
« Un militant américain activement engagé pour la protection des dauphins, Richard O’Barry, ex-dresseur de « Flipper », a été arrêté près du port japonais de Taiji (sud-ouest), où la chasse aux cétacés a été officiellement ouverte mardi 1er septembre, a-t-on appris de source policière.
« Nous avons reçu des informations selon lesquelles il conduisait en état d’ivresse, donc des policiers sont partis à sa recherche pour contrôler son alcoolémie », a expliqué à l’AFP un porte-parole des forces de l’ordre. « Il sentait l’alcool, mais son taux n’était pas élevé », a-t-il ajouté. En revanche il ne portait pas sur lui son passeport, ce qui a conduit les policiers à le placer en garde à vue pour une durée de 48 heures maximum. Il devra vraisemblablement payer une amende pouvant aller jusqu’à 100.000 yens (735 euros).
Richard O’Barry, 75 ans, ancien dresseur rendu célèbre par son rôle dans la série télévisée « Flipper » dans les années 1960, était une figure centrale du documentaire « The Cove » (La baie de la honte), un film réquisitoire contre la chasse aux dauphins pratiquée à Taiji qui avait été couronné d’un Oscar en 2010.
Les policiers japonais ont été mobilisés en nombre pour le coup d’envoi de la saison, qui démarre chaque année le 1er septembre pour six mois et peut donner lieu à des heurts entre locaux et défenseurs des animaux. Les services d’immigration ont par ailleurs refusé l’entrée à certains militants, selon l’organisation Sea Shepherd.
Les pêcheurs de Taiji chassent chaque saison des centaines de dauphins qu’ils rassemblent dans la baie où ils sont tués pour leur chair ou capturés pour être confiés à des parcs d’attraction.
Les professionnels soulignent que cette pratique fait partie des traditions et que les cétacés ne sont pas une espèce en danger, une position appuyée par le gouvernement japonais.
Mais les organisations de défense des animaux dénoncent un « massacre anachronique ». Elles mettent également en avant une demande faible pour la viande de dauphin, qui contient des niveaux élevés de mercure.
Cette chasse a également été récemment condamnée par l’Association mondiale des zoos et des aquariums (WAZA) qui a menacé d’exclure sa branche japonaise si elle continuait à s’approvisionner en dauphins vivants en provenance de Taiji.
Les membres de l’association nippone ont finalement décidé de renoncer à de telles méthodes ».
Un traquenard raté
Il s’agit vraiment d’un traquenard raté ! Un patron de restaurant a du avertir la police sur commande, attendant le moment que Ric sorte de table.
– « On va lui coller une amende pour conduite en état d’ivresse ! » se sont dit sans doute les agents du Gouvernement.
Pas de chance : si Ric déguste avec délice les petits vins blancs français et ne crache pas, j’imagine, sur un bon saké chaud, ce n’est pas le genre de type à rouler bourré. Et puisque l’alcootest restait désespérément vert, la police locale a été priée de se rabattre sur un autre délit, plus grave encore : se balader en ville sans passeport !
On suppose que pas mal de touristes visitent Tokyo sans leur passeport en poche, préférant le laisser plus prudemment dans le coffre de leur hôtel. Mais à Taiji , c’est différent. Personne, sans doute, n’y connaît Ric O’Barry, même s’il y vient depuis 13 ans. Il est donc indispensable en effet qu’il garde ses papiers d’identité sur lui.
Le piège est stupide. Et le seul résultat, c’est que l’on n’a jamais tant parlé dans la presse des horreurs de Taiji, alors qu’aucun dauphin n’a même été tué jusqu’ici !
Même la RTBF, pourtant si frileuse sur ce sujet pour de raisons diplomatiques, s’est risqué à parler de l’évènement !
Tout laisse pourtant croire que la saison sera rude.
Le premier ministre, Shinzo Abe, est en effet dans une mauvaise passe politique et économique. Sa loi sur l’extension des pouvoirs militaires japonais passent mal dans la population et les radiations de Fukushima continuent à lui nuire. Ce nationaliste nostalgique du Japon guerrier de son papa affronte l’adversité comme un samouraï : avec rage ! La presse est quasiment muselée, l’opposition aplatie et il ne fait pas bon s’en prendre aux traditions millénaires de l’Empire du Soleil Levant.
Les chasses au rabattage de Taiji n’en sont pas, mais on fait comme si. En fait, les pêcheurs ont commencé à chasser le dauphin dans les années 40, pendant la guerre, alors que la nourriture se faisait rare.
L’usage disparut par la suite jusqu’à ce qu’en 1969, un parc marin japonais suggère à ces pêcheurs de reprendre leur pratique « traditionnelle » tout en prélevant quelques globicéphales vivant. SeaWorld suivit l’exemple puis d’innombrables « brokers » délégués par les delphinariums de la planète entière.
Car le seul et unique moteur des horreurs de Taiji, c’est l’industrie de la captivité, celle-là même que nous tolérons encore en France et en Belgique.
En attendant, Ric est à nouveau libre.
Merci de l’aider dans son combat !
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