SeaWorld : nouvelles maltraitances révélées !

dolphin-seaworld

SeaWorld Sand Diego

SeaWorld : nouvelles maltraitances révélées !

Ex-SeaWorld Employee Gives Chilling New Details About Orca Mistreatment

8 décembre 2015
Traduction de l’article de
Ameena Schelling

Sarah Fischbeck a rejoint le SeaWorld de San Diego en tant que nageuse hautement qualifiée au terme de ses études secondaires en 2007. Pendant six ans, elle a occupé plusieurs emplois en contact avec les animaux, du nettoyage des bassins aux plongées régulières avec les mammifères marins. Mais elle a également été témoin de certains des aspects les plus sombres de SeaWorld, qui l’ont finalement conduit à quitter volontairement de l’entreprise en 2013.

« Si les gens savaient ce que je sais, ou vu ce que je l’ai vu, ils n’achèteraient plus jamais un autre billet !  » a-t-elle déclaré au Dodo.
Voici ce qu’elle nous dit des coulisses de SeaWorld.


orca-seaworld2

Orque à SeaWorld

C’ETAIT DES LAMBEAUX DE PEAU

De nombreux animaux de SeaWorld se bagarrent à cause du stress de la captivité et du confinement et selon Sarah Fischbeck, le pire se passe avec les orques.
Les cétacés portent des marques en râteau causées par les griffures des dents de leurs codétenus, ainsi qu’une foule de blessures causées par les combats incessants.
« Quand vous plongiez au fond des bassins, vous pouviez trouver de longues lanières de ce qui ressemblait à du caoutchouc noir, » explique-t-elle. « C’était des morceaux de peau qu’ils s’étaient arrachés l’un à l’autre. Certains plongeurs rapportaient ça à la maison, comme souvenirs pour leur famille ! »

« Les gens qui travaillaient aux bassins voyaient souvent des orques qui se réfugiaient dans un petit coin de la piscine, car ils étaient pourchassés » continue Fischbeck, « Ces animaux passent leur temps à se taper dessus, ce n’est pas nouveau. Les dresseurs le savent, nous le savons. »

Un beau matin, Fischbeck est arrivée pour une plongée de maintenance dans l’une des piscines des orques qui était sensée être vide. Elle fut surprise de voir qu’un épaulard l’y attendait.
« Son ventre était éraflé » raconte-t-elle. « Et elle nageait dans cette piscine qu’on croyait sécurisée pour nous. »

Ils ont appelé les dresseurs. Ceux-ci ont déclaré que les cétacés avaient été tous enfermés la veille. Puis l’équipe réalisa ce qui s’était passé. L’orque était entré dans la piscine en se hissant ou en étant poussé par-dessus la grille métallique hérissée de pointes. Il s’y taillada douloureusement  le ventre.
« On la harcelait tellement dans l’autre bassin que c’était sa seule échappatoire » explique  Fischbeck. « Les autres ont du la pousser par-dessus la clôture dans la piscine verrouillée. »

Les orques soulagent aussi leur frustration sur les oiseaux.
Ce ne sont pas des prédateurs naturels de ce type de proies et les meurtres de mouettes ou de petits échassiers semblent être davantage lié à la nervosité qu’à la faim.
« Ils passaient leur temps à déchiqueter des oiseaux », poursuit l’ex-dresseuse. « Et ce n’était pas pour les manger.  Vous retrouviez l’oiseau entier dans la piscine, mais tout en morceaux ».

 

Les plongeurs n’étaient pas en sécurité, même quand les orques étaient enfermés pendant qu’ils travaillaient.
« Elles se montraient très agressives envers nous, les nettoyeurs de bassin.  Elles nous regardaient de l’autre côté de la grille et il n’était pas rare qu’elles se jettent contre les portes avec rage. Il fallait s’en tenir à distance d’une bonne longueur de bras, autrement les orques auraient essayé de vous attirer contre elles en aspirant l’eau ! »

Fischbeck dit qu’elle a été surprise qu’aucun des plongeurs chargés de l’entretien n’ait été informé de la moindre procédure de sécurité à suivre en cas de contact avec les animaux.
« Il n’y avait rien de prévu pour nous. Pas une seule fois, on ne m’a dit quoi faire si je tombais ne à nez avec une orque dans la piscine », ajoute-t–elle.

D’autres dresseurs ont déjà rapporté que SeaWorld droguait ses orques au Valium pour les garder calmes.
Fischbeck confirme le fait et dit même que les bélugas et les dauphins sont drogués de la même façon. « Les doses sont d’ailleurs affichées dans la salle des dresseurs, avec les vitamines et tous les médicaments qu’ils donnent ».

antibes-medocs-horaire2

Ici, au Marineland d’Antibes. Photo Rui Mendez


Même si l’on sait tout le stress que le manque d’espace cause aux orques, SeaWorld n’hésite pas à réduire leurs bassins plus encore.

Après la mort de Dawn Brancheau en 2010, l’OSHA a interdit aux dresseurs de descendre dans l’eau avec les orques. Afin de pallier les effets de cette décision, SeaWorld installé un plancher de levage mécanique de 70 millions $ dans le fond de la piscine B.
On presse sur un bouton et la totalité du sol de la piscine remonte à la surface. Ce dispositif de sécurité a pris plus d’un quart de la piscine B, laissant aux orques encore moins de place qu’auparavant. Ulises, l’orque mâle ne peut même pas toucher le fond de son bassin sans sortir la caudale hors de l’eau, puisque la profondeur est réduite à 4,5 mètres et que l’orque en mesure presque 7.
« Cet ascenseur aquatique n’offre aucun avantage aux animaux, » dit-elle de l’ascenseur. « Ils n’ont installé cela que pour les dresseurs ».

 


beluga-seaworld

Ruby

ELLE A TUE SON PREMIER ENFANT


Une béluga nommée Ruby a été mise enceinte de façon continue, malgré le fait que chacune de ses grossesses était une tragédie.
Elle a eu son premier bébé en 2008 par insémination artificielle, mais l’enfant est mort peu après. La version officielle raconte que le nouveau-né était malade et que sa mère l’a rejeté.
Selon l’ex-dresseuse, Ruby s’est tournée vers on enfant à la naissance et elle l’a tué.

« Elle l’a vraiment tué », affirme Fischbeck. « Elle l’a attaqué et elle l’a tué. Les dresseurs ont du les séparer. Ils ont réussi à rendre vie à l’enfant qui est resté dans un bassin d’isolement pendant un mois avant de mourir pour de bon ».

En 2010, rebelote : Ruby est à nouveau mise enceinte, et se jette de nouveau sur son enfant, une femelle nommée Perle.
SeaWorld a fait mine de s’étonner que la mère béluga refuse de s’occuper de son petit mais en réalité, ils le prévoyaient.
«Au moment de l’accouchement, il y avait des plongeurs dans l’eau parce qu’on savait que Ruby avait cette tendance » raconte Fischbeck.

On avait également pris soin de droguer Ruby avec de fortes doses de Valium pour tenter de la calmer. « On donnait de plus en plus de Valium à Ruby au fur et à mesure que l’accouchement approchait et on la sur-dosa carrément au moment du travail ».
Malgré ces précautions, Ruby a tout de même attaqué le nouveau-né, et SeaWorld a du le lui retirer. Une femelle stérile a adopté la petite Pearl, pendant que Ruby était maintenue loin d’elle dans un autre bassin pendant des mois.

« Il fallait garder Ruby séparée de sa fille jusqu’à ce que celle soit assez grande pour que sa mère ne soit plus une menace. Je me souviens que chaque fois que je plongeais avec les bélugas, on me disait : Vous allez plonger soit avec le bébé, soit avec cette garce dans le dos. »
Il était clair que Ruby n’était pas faite pour la maternité, mais les bébés étaient rentables et Ruby restait fertile.

 

Baby_beluga_feeding

L’enfant de Ruby nourri au « biberon »

En 2012, elle a été mise enceinte une fois encore.
SeaWorld déclare que les naissances sont un processus naturel dans ses bassins, mais en fait, il les contrôle toutes. Ils auraient pu empêcher ça s’ils l’avaient voulu.
Pourquoi s’acharner à engrosser une femelle qui a déjà tué son premier enfant et tenté de tuer le second ? » se demande Fishbeck.
Sans surprise, l’histoire se termine en tragédie. Ruby a fait une fausse couche, ses reins se sont bloqués et elle a rapidement été placée dans une petite piscine fermée à l’arrière, invisible pour les clients.
« Elle flottait en surface », se souvient l’ex-dresseuse. « Sa peau devenait toute jaune. » Ruby est morte en 2014, après le départ de Fischbeck, qui ignore ce qui lui est arrivé.
« Vous ne trouverez pas l’autopsie de Ruby partout » dit-elle. « Je l’ai demandée à mes anciens collègues de travail, mais c’est un dossier vraiment ultra-secret. Personne ne tient à perdre son emploi. »

Les plongeurs devaient se méfier des bélugas lorsqu’ils nageaient près d’eux, car le stress de la captivité les rendait agressifs.
La petite Perle, pour sa part, a grandi, mais elle a perdu la crainte que les bélugas sauvages ont des humains. « Elle venait vers nous pour jouer, elle nous poussait contre les murs ou bien nous entraînait au fond » se souvient Fischbeck.
« Son père, Nanuq, était lui aussi «extrêmement agressif. Il a fini par se briser la mâchoire lors d’un combat avec d’autres bélugas. La plaie s’est infectée et il est mort en février 2015 ».

 

allemagne-duisburg-ferdinand-et-yogi

Ferdinand et Yogi à Duisburg


Comme tous les autres animaux captifs, les bélugas développent des comportements stéréotypés, des gestes répétitifs et stupides qui signalent le stress ext
rême en captivité. Un mâle, Ferdinand, qui a longtemps vécu presque seul à Duisburg en Allemagne, sortait compulsivement de l’eau en faisant des « spy-hoppings», une position utilisée en milieu naturel pou repérer les prédateurs.
« Il est captif depuis si longtemps et il s’ennuie tellement » conclut Fischbeck. « Il se tient droit dans l’eau comme un bouchon et il sort, il replonge, il fait ça pendant des heures et encore aujourd’hui ».


pinguin1

Les manchots de SeaWorld

ILS NE SONT PAS PROTEGES

« Les manchots de SeaWorld sont super gentils » raconte Fischbeck, « Mais ils sont aussi super capricieux et pas du tout protégés du public, juste une petite paroi de verre. Ces manchots de Magellan ont souffert pendant des années parce que les visiteurs viennent et ils jettent quelques piécettes dans la piscine. »

En tant que plongeuse, Fischbeck a également trouvé des chaussures, des appareils photo, des chaussettes, des cartes et « tout que vous pouvez imaginer » jonchant l’habitat des manchots.
Une situation qui a souvent conduit à de graves problèmes de santé pour les petits « pingouins ».
« Ils ne réfléchissent pas, ils voient quelque chose de brillant comme es cailles de poisson, ils le mangent. Nous avions tout le temps d’horribles opérations de chirurgies avec les manchots, pour leur retirer cela de l’estomac… »

A un moment, explique Fischbeck, les dresseurs ont tenté d’obtenir un renforcement de la barrière des manchots mais l’entreprise a refusé.
« Il suffirait d’un mur de verre plus haut. Les soigneurs avaient une solution, mais cela coûte de l’argent, et les pingouins ne sont tout simplement pas assez sexy ».
SeaWorld conserve un grand nombre d’autres manchots gardés à l’intérieur. Les manchots papous en particulier, qui ne sont pas très sympathiques. L’eau salée de leur piscine est un peu frisquette : un petit 0° Celsius. Les plongeurs doivent porter une combinaison lourde et encombrante qui expose leurs mains et leurs visages. Les oiseaux ont tout le loisir de les attaquer pendant leur travail ou de les pincer à travers leur vêtement épais.
« Un de mes amis, raconte Fishbeck, un compagnon de plongée, porte une grande cicatrice sur son mollet, causée par les manchots. Nous avons eu des gens qui ressortaient de l’eau la face en sang… »

La première fois que Fischbeck a plongé dans ce bassin, les oiseaux l’ont attaqué aussi.
« Ces oiseaux ont commencé à me déchirer en pièces », dit-elle. « Mes mains étaient engourdies et congelées, je ne pouvais pas sortir de la piscine, j’étais attaqué de partout, et ce fut mon premier craquage à SeaWorld … J’ai posé ma tête contre la vitre et je me suis mise à pleurer ».

 


 

LE MORSE OBIE ET LES TORTUES

Le morse Obie (mort en juin 2015) présentait une stéréotypie sévère. Il rejetait sa nourriture pour apaiser son stress.
Ce comportement avait été signalé par d’autres observateurs, mais Fischbeck confirme qu’il survenait de façon compulsive.
« Il était là, assis et vomissait leur nourriture contre la vitre de l’ enclos. Ca devenait une grosse masse gélatineuse, qu’il fallait nettoyer tout le temps ! C’était une corvée régulière pour ce bassin ».

Le stress affectait aussi les tortues de mer.
SeaWorld s’est retrouvé avec des dizaines de tortues hybrides, après un accident de reproduction et on les a laissé ensemble dans un bassin surpeuplé, entassées les unes sur les autres.  Les tortues de mer sont généralement solitaires, et le confinement les rend agressives l’une envers l’autre. « Si vous regardez sur Google, vous verrez des tortues de mer avec une belle carapace toute lisse. Mais vous regardez les tortues de Turtle Reef, on dirait qu’elles ont des dépôts de calcium sur le dos. C’est à cause de toutes les autres tortues qui les heurtent ».

 


ELLE NE VOULAIT PLUS QUITTER SON BEBE MORT

Les dauphins subissent également des agressions en captivité, explique Fischbeck, et parois, cela peut devenir très grave.
« Nous étions les premiers aux bassins presque chaque matin … et plus d’une fois nous avons trouvé un dauphin poussé carrément hors de la piscine par les autres » dit-elle. « Juste couché sur le béton. »
Après qu’ils aient signalé l’incident, on les a expulsé des lieux tandis qu’une grue était amenée pour soulever le dauphin et le remettre dans l’eau. Fischbeck n’a donc pas pu voir ses blessures mais :
« Un dauphin qui tombe d’un mètre cinquante depuis le haut d’une paroi en verre ne peut pas s’en sortir sans blessures » dit-elle.

(Voir aussi au SeaWorld Orlando) 

dolphin20n-1-web

Sadie et son enfant à SeaWorld en 2014


Les agressions ne s’arrêtaient pas là.

Lors d’un tragique incident, Fischbeck a vu un groupe de mâles en train de harceler un bébé dauphin. L’enfant a paniqué et s’est jeté contre le mur. Il en est mort. Sa mère était dévastée. Elle ne voulait pas quitter le cadavre de son petit.
« Elle était là, à appeler et à nager en cercles, dans la plus extrême détresse. Son gosse était couché là, mort », se souvient l’ex-dresseuse. « Les dresseurs ne sont pas parvenus à séparer la mère de l’enfant, de sorte qu’ils ont dû finalement vider la piscine … Elle ne voulait vraiment pas quitter le corps et ils ont enlevé toute l’eau autour d’elle ».
« C’était très déprimant » dit Fischbeck. « Vous entendiez tout le temps ce genre d’histoires. Mais personnellement, je les ai vues… ».

Un autre dauphin, la petite femelle Beaker, s’était également jeté contre le mur mais elle a heureusement survécu.
« Quand elle était bébé, l’un des cétacés l’a envoyée percuter l’une des parois. Sa mâchoire s’est brisée et ils ont dû la reconstruire ». La petite Beaker en a gardé un rostre de travers qui rappelle l’incident en permanence.
Fischbeck pense que le problème de l’agression est partiellement dû au programme de reproduction contre nature de SeaWorld, qui bouleverse l’ordre social naturel et conduit les dauphins mâles à passer à l’acte. Un phénomène similaire a été observé parmi les orques de SeaWorld.

« Ils font se reproduire les dauphins comme on élève des cochons d’Inde. Dès l’instant où ils peuvent les engrosser, ils le font aussitôt ! » dit-elle. « Une jeune delphine n’est pas censé pondre des enfants à la chaîne ! « .  Et certains de ces dauphins sont si problématiques qu’on les garde en coulisses. « Il y a des dauphins qui se trouvent dans les piscines à l’arrière et qui ne feront jamais de show». 

Malheureusement, les dauphins eux-mêmes s’en prennent aux plongeurs – même si SeaWorld aime faire croire que de tels incidents n’ont jamais eu lieu.
« Un jour, j’ai été attaquée par  l’une des mères dans la piscine … Elle m’a attrapé par le bras et m’a secoué. Je suis ressortie de là couverte de bleus ».
Un superviseur l’a entendu se plaindre… et Fischbeck a été relevé de ses missions de plongée. « Ils ne changent jamais leur protocole, » dit-elle. «Ils disent « Oh, vous êtes un problème parce que vous vous êtes plaint à ce sujet ! On ne vous laissera plus plonger… »

Ici, des plongeurs nettoient la piscine des otaries au Melbourne Zoo

Une autre fois, un dauphin a saisi son outil de travail quand elle était dans le bassin et a commencé à claquer du bec, un signe d’agressivité.
« Vous l’entendiez et vous filiez hors de l’eau, car rien de bon ne pouvait suivre » raconte-t-elle.
Elle s’est éloignée en nageant pour trouver son partenaire de plongée et l’avertir de quitter la piscine. Mais les dauphins sont arrivés plus vite. Comme elle le regardait, un dauphin attrapait la sangle des bonbonnes du plongeur et se mettait à la secouer. Quand il a essayé de se défendre, un second dauphin est arrivé et l’a mordu à la tête » se rappelle l’ex-dresseuse, «Comme si sa tête était dans la bouche d’un dauphin ! »

De tels incidents sont monnaie courante, et représente un danger suffisamment sérieux pour que SeaWorld enferme les dauphins les plus agressifs.
Mais il y avait encore des problèmes.
« Nous avons été attaqués à plusieurs reprises par les dauphins », dit-elle. « On voyait des visages marqués par des blessures sous le masque ».
Pourtant SeaWorld  a ignoré ces incidents autant qu’il le pouvait, dit-elle, ajoutant que leur politique était de dire : « Si vous êtes blessé, eh bien, il ne s’est rien passé ! »

Le Dodo s’est entretenu avec d’autres ex-dresseurs, comme le Dr Jeffrey Ventre ou John Hargrove, qui ont les tous deux indépendamment confirmé que le compte rendu général de Fischbeck correspondait à ce qu’ils avaient vécu.
Dans un communiqué, SeaWorld a qualifié les allégations de Fischbeck « de distorsion complète des faits réels. »

« SeaWorld est aujourd’hui fortement réglementé par le gouvernement fédéral des Etats-Unis, avec des inspections fréquentes des vétérinaires fédéraux et d’autres fonctionnaires du gouvernement, » a déclaré SeaWorld. « En outre, nous sommes accrédités par l’Association des zoos et aquariums, qui a dit que SeaWorld «atteint ou dépasse le plus haut niveau de soins et de bien-être pour les animaux dans le monde.' »

Sarah Fischbeck a volontairement quitté l’entreprise en décembre 2013 – une décision due aux mauvais traitements qu’elle a subi comme employé et à ceux qu’elle a vu infliger aux animaux. 
« J’ai dépensé toutes mes économies pour me remettre sur pied », dit-elle, « mais j’en suis sortie ! « 

 

The Dodo
Photos Dauphins Libres

 


wikie-y-keijo-marineland-antibes-nueva-cria-2013

A Marineland d’Antibes, les orques, les manchots ou les dauphins ne sont pas mieux traités. Mais le secret est mieux gardé. Ici, Wikie et Keijo, né de l’inceste.