Nouvelle alerte aux Caraïbes !

DolphinSwim-St-Martin-Anguilla

L’appel de la WDC n’a pas été entendu. En 2015, l’île de St Martin a son « lagon aux dauphins » !

Mars 2005

Nouvelle alerte aux Caraïbes !

Une nouvelle petting pool aux Iles St Martin

Chaque année, de nouveaux delphinariums s’ouvrent aux Caraïbes et plus généralement, dans toutes les îles de rêve que les touristes occidentaux ou japonais se plaisent à visiter.

Depuis peu, en effet, ceux-ci exigent de pouvoir nager avec des dauphins !  Puisque ces gens très riches sont également très pressés et n’ont certainement pas le temps de passer des heures en mer pour observer les dauphins libres, quoi de simple que de leur réserver quelques captifs en bocal à leur disposition ?
Ils descendent de leurs beaux bateaux blancs, ils nagent, ils paient, ils sont contents !
Et ils ramènent de belles photos qui trôneront fièrement sur leur bureau, à côté de l’ordinateur.

Aux Caraïbes et dans sur toutes les côtes de l’Amérique Centrale, ce commerce prend en tous cas une ampleur à ce point démesurée que la cétologue Naomi Rose (HSUS) a pu dire qu’il était en train de changer le paysage de toute la région ! Les défenseurs locaux de la nature commencent enfin à s’en inquiéter, eux aussi, car les eaux environnantes se voient peu à peu vidées de leurs populations de dauphins d’origine.

En 2005, des « petting-pools » et autres programmes de « nage avec les dauphins » à l’usage des occidentaux fonctionnent à plein régime à Cuba, en République Dominicaine, au Venezuela, en Colombie, au Guatemala, en Jamaïque, sur les Iles Anguilla et Tortola, Antigua, Curaçao et Dominique, tandis que des plans s’élaborent en ce sens sur les îles Sainte Lucie, St. Vincent et Grenadines… et bientôt sur l’île Saint Martin, comme nous l’apprend la WDCS.

Il est temps d’arrêter le massacre à la source, c’est à dire de convaincre nos joyeux touristes en short et petit chapeau blanc de s’abstenir de visiter de tels lieux de mort. Il est temps aussi de faire savoir aux gouvernements et aux médias des îles concernées, que non, tous les occidentaux ne sont pas aussi cons qu’il en ont l’air et que certains, vraiment, préfèrent voir les dauphins libres…

Dauphin à Manati Park. Copyright Helene O'Barry. One Voice/Dolphin Project

 

Empêcher l’ouverture d’une nouvelle petting pool aux Iles St Martin

Chers amis

Il est vraiment essentiel qu’un grand nombre de lettres, fermes mais polies, soient adressées aux autorités des Iles Saint Martin, afin de les persuader de ne pas permettre la construction d’un delphinarium sur leur territoire.

Les médias locaux nous apprennent que ce futur delphinarium est proposé par la compagnie Atlantida, implantée au Mexique.
Laquelle possède également Parque Nizuc, une structure qui a importé les dauphins de îles Salomon en 2003.

J’ai envoyé la lettre suivante aux médias des Iles St Martin, et celle-ci a déjà été publiée dans trois journaux locaux.
Un plus grand nombre de lettres, non seulement aux journaux mais aussi au gouvernement, permettraient de convaincre les autorités de l’Ile de ne pas permettre la construction de ce delphinarium.

Merci d’avance pour votre aide

Cathy Williamson
Captivity Programme Manager

WDCS, the Whale and Dolphin Conservation Society

http://www.wdcs.org

St. Maarten authorities:

The Honorable Franklyn E. Richards
Lieutenant Governor of the Island Territory of St. Maarten
Government Administration Building
Clem Labega Square
P.O. Box 943
Philipsburg, St. Maarten
Netherlands Antilles
FAX: + 1 599 542 4172

My letter to the press:

Dear Editor

Please consider printing this letter in your newspaper.

I am writing on behalf of WDCS, the Whale and Dolphin Conservation Society to express our grave concerns at a proposal to build a captive dolphin facility in St. Maarten.

WDCS is an international charity with offices in the UK, US, Germany, Australia and Argentina and is the largest of its kind in the world. Established in 1987, it now has more than 80,000 members and supporters. WDCS is dedicated to the conservation and welfare of all whales, dolphins and porpoises.

One continued and important threat to some wild dolphins, which has been given little attention in the past, is that of live capture. The species of dolphin most heavily targeted for live capture world-wide is the bottlenose dolphin, commonly used for public display in amusement parks and dolphinaria. As we increase our knowledge about this species, through long-term field study, the more apparent becomes the need to afford it protective and conservation measures.

WDCS believes that it is impossible to accommodate the mental, physical and social needs of dolphins in captivity and that it is cruel to confine them. Scientific evidence indicates that dolphins in captivity suffer extreme mental and physical stress, which is revealed in aggression between themselves and towards humans, boredom, and a lower life expectancy and higher infant mortality than in the wild.

Reports suggest that the project intends to offer a swim-with-the-dolphins programme. WDCS has many concerns relating to the interaction between visitors and dolphins in captive facilities. These include the welfare of the animal (including the lack of respite these programmes offer from forced interaction and the potential for injury and mental disturbance from irresponsible human behaviour), the risk of aggression towards people and the potential for disease transmission between human and dolphin.

For all the reasons mentioned above, WDCS urges the authorities not to allow the development of a dolphinarium in St. Maarten or the continued expansion of an industry which is having a detrimental impact on dolphin populations in the Caribbean region and worldwide.

Yours sincerely,

Cathy Williamson
Captivity Programme Manager
WDCS, the Whale and Dolphin Conservation Society