Les tueurs se recyclent : Moby Solangi le sauveur des dauphins !

 

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Moby Solangi


Mobi Solangi : Les tueurs se recyclent

Le marchand de dauphins devient un « protecteur des mers »


Moby Solangi est un homme apparemment honnête qui se présente aujourd’hui comme un champion du sauvetage et de la réhabilitation des dauphins.
Il fut pourtant naguère l’un des plus redoutables « ravisseurs de dauphins » professionnels sur la place, à lui seul responsable de la capture brutale de plus de 200 Tursiops durant les années 70 et 80, en ces temps bénis où ce genre de « pêche » était encore autorisée le long des côtes des Etats-Unis.

Trafiquant très apprécié des marchés européens, il gérait alors son entreprise privée, Marine Animal Productions, toujours active aujourd’hui, au profit de la US Navy et des principaux delphinariums américains.
Solangi fut également le gérant d’une chaîne de « cirques à dauphins » itinérants, dont Mundo Marino perpétue aujourd’hui la prestigieuse tradition.

Trois millions de dollars américains ont été offerts par les contribuables américains à ce véritable « ami des dauphins » qui peut alimenter gratuitement ses bassins avec le fruit de quelque heureux échouage…

Le Delphinarium de Bruges lui doit beaucoup.
Trois des dauphins fondateurs au mions de cet ultime cirque aquatique en Flandres, à savoir Tex, Linda et Roxanne, ont en effet été arrachés par M. Solangi hors des flots bleus du Golfe du Mexique où ils vivaient paisiblement leur vie de dauphins libres, afin d’être gardés un temps dans ses geôles de Gulfport puis vendus et expédiés vers la Belgique par avion….

Mobi Solangi n’est certainement pas le seul de ces « tortionnaires de dauphins » américains à survivre aujourd’hui de manière confortable, sur les cadavres empilés de leurs centaines de lucratives victimes.
Jerry Mitchell ou Jay Sweeney en sont d’autres exemples, qui ont eux aussi abondamment alimenté en dauphins fondateurs les delphinariums européens et notamment le Zoo d’Anvers.

 


Les installations actuelles de l’IMMS

17 mars 2017

Les grands spectacles bientôt de retour à l’IMMS !

« Vous rappelez-vous des spectacles du Marine Life ? Eh bien, ils sont de retour … d’une certaine façon.
L’Institut des Etudes sur les Mammifères Marins va bénéficier d’une expansion d’un coût de 15 millions de dollars. L’établissement abritera bientôt une volière, une piscine à raies et une arène pour les shows de dauphins et de lions de mer, avec des expériences interactives et des attractions. L’installation devrait être ouverte dès cet été ».

On se souviendra à ce propos que le directeur de cet Institute for Marine Mammal Studies n’est autre que Mobi Solangi, grand ravisseur de dauphins devant l’Eternel et grand spécialiste en « sauvetages  » de dauphins échoués, dont les premières installations avaient été détruites par l’ouragan Katrina.
Le brave homme n’a pas manqué de boulot depuis les catastrophes pétrolières dans le Golfe et l’on voit qu’il veille à donner du travail aux dauphins qu’il a si miséricordieusement secouru… quand il ne les revend pas à la US Navy.


13 Septembre 2012

Dauphins échoués : une aubaine pour Solangi !

Dauphin « sauvé » par Solangi

 


Septembre 2011

L’Institute for Marine Mammals Studies désormais fonctionnel 

Le centre est aujourd’hui pleinement fonctionnel, en dépit des protestations qui suivent… 
Une rencontre en bassin avec un dauphin vous en coûtera 90 dollars US…

Il s’agit donc d’un centre de recherches, n’est-ce pas ?

Moby Solangi , responsable de l’IMMS & Dolphin Island Sea Lab a été chargé de l’autopsie de plus de 6.500 dauphins morts lors de la catastrophe de BP Oil dans le Golfe du Mexique.
Cet homme a désormais trouvé une « nouvelle » profession.
Son Dolphin Circus Show est aujourd’hui bien installé sur la côte du Mississippi ! Les dauphins exhibés dans ce «cirque» sont ceux-là même qu’on a sauvé des nappes de pétrole.

Comment peut-on autoriser cela ? Surtout lorsqu’on sait que 10 millions de dollars de subvention ont été versés par le gouvernement des États-Unis, avec un financement additionnel provenant de l’État du Mississippi de plus de 5 millions de dollars, que BP est sensé rembourser.
Pendant des années, Moby Solangi a pourtant été un agresseur de dauphins. Celui qui fut propriétaire de Marine Animal Productions à Gulfport, Mississippi, est peint comme un héros par CNN, ABC News et d’autres grands médias américains. On le dit « sauveur de dauphins », alors qu’il a abandonné les siens avant que l’ouragan Katrina ne frappe. Tout le monde savait à l’avance qu’un ouragan de catégorie 5 fonçait vers les côtes du Golfe du Mexique. Le temps ne manquait pas pour évacuer les animaux loin de la catastrophe. Pourquoi ces animaux sans défense ont-ils été abandonnés sur place ?

Moby Solangi a capturé plus de cent dauphins dans les eaux côtières des USA, et tout particulièrement dans l’embouchure du Mississippi. Ses victimes ont été condamnées à une vie d’esclaves dans les piscines des cirques marins et des parcs à thèmes, ou au service de la US Navy.

Certains de ces dauphins capturés ont été loués à des zoos des Etats-Unis, tels que le zoo de la ville d’Oklahoma. Sous la pression des organisations de défense animale, ce dernier zoo a d’ailleurs du interrompre ses shows, au regard des pertes énormes que subissait son cheptel de dauphins captifs. Il est dès lors assez curieux de voir comment les médias décrivent aujourd’hui Moby Solangi comme une figure héroïque se souciant fort de l’avenir de ses chers dauphins !

Rappelons ici que la censure médiatique nous empêche de savoir de quelle manière cruelle les dauphins se retrouvent dans un delphinarium. Les captures sont effectuées dans le plus grand secret, car les delphinariums ne veulent pas que les images insoutenables de dauphins paniqués, blessés, frappés, noyés, puissent être vues par son public-cible, les enfants et leurs parents.

Nous ne saurons jamais combien de dauphins sont morts au cours des opérations de capture orchestrées par Moby Solangi  mais, selon un rapport écrit et signé par un ancien employé de l’Oceanarium de Gulfport, Mississippi, plus de vingt dauphins ont été tués durant le temps d’une seule capture !

Voici un extrait de ce témoignage :
 « Chaque plongeur avait un dauphin, mais ceux-ci ne parvenaient pas à maintenir leurs évents au-dessus de l’eau (…) Le filet en demi-cercle soutenu par des bouchons commençait à s’enfoncer, signe évident que les dauphins coulaient.

Nous ne pouvions pas les aider, juste les regarder mourir. (.…)  Cela n’a pas pris longtemps pour que les dauphins se noient, sans doute en raison des efforts extrêmes qu’ils avaient déployés et de leur état de panique (…) Un dauphin était resté attaché par une boucle dans le filet (…) Nous avons continué à retirer les filets et les dauphins morts sont lentement descendu vers le fond « 

Le témoin oculaire termine son récit par ces mots :

«Les employés du Marine Life qui s’étaient trouvé sur les lieux ont été convoqués par M. Solangi. Il leur a demandé de ne parler de cet épisode à personne, ni dans l’enceinte du delphinarium à l’extérieur. (…) J’ai mieux compris son attitude quand j’ai appris que Moby Solangi avait livré 23 dauphins à la US Navy en 1988 ».

Solangi est l’un des plus grands trafiquants au monde de dauphins captifs. Son expérience professionnelle n’est qu’une longue suite de captures et d’exploitations violentes des dauphins.


Septembre 2005

L’ouragan Katrina balaie les installations de Moby Solangi

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Eight bottlenose dolphins from the hurricane-destroyed Marine Life Oceanarium continue to entertain local Seabees and their families with their playful antics here at Naval Construction Battalion Center (NCBC) Gulfport.

Moby Solangi a capturé plus de cent dauphins dans les eaux côtières de Floride et dans l’embouchure du Mississippi.
Ses victimes ont été condamnées à une vie d’esclave dans les piscines des cirques marins et des parcs à thèmes, ou au service de la US Navy à des fins militaires.

Le formidable déploiement d’hélicoptères et l’aide de la US Navy s’expliqueraient mal si les 8 dauphins balayés par l’ouragan Katrina le 29 août 2005 et projetés en mer n’avaient été que de bêtes de cirque. C’étaient bel et bien des tueurs et l’armée craignait plus que tout que l’un d’entre eux ne s’attaque un baigneur, révélant que l’on dressait encore et toujours les dauphins à tuer – et non pas seulement à aller ramasser des bombinettes au fond de la mer…

Bien sûr, la presse contrôlée par la US Navy traite tout cela de légendes urbaines.
Cerise sur le gâteau, notre ami Mark, le dauphin de Slidell, pourrait être l’un des 36 dauphins soldats « missing in action »..
« In 2005, there were press reports that some U.S. military dolphins based on Lake Pontchartrain had escaped during the Hurricane Katrina flooding ».
Or, où se trouve Mark, le dauphin agressif qui a mordu plusieurs baigneurs depuis 2005 ?
Dans le lac Pontchartrain….

Les otaries du delphinarium, en revanche, ont été retrouvées mortes dans les rues de Gulfport.

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Otarie de Moby Solangi après l’ouragan Katrina


16 12 04 (avant Katrina)

La delphine Cayenne

 

« Cayenne, âgé de d’un an, est la plus récente acquisition du Marine Life Center à Gulfport, devenu depuis lors l’Institut d’Etudes des Mammifères Marins. On peine à s’imaginer que cette joyeuse petite delphine a été découverte à demi-morte, échouée au fond d’un bayou.

Shannon Huyser, qui dresse les mammifères marins de l’établissement, nous explique :
« Elle était coincée derrière un barrage en Louisiane et nous l’avons sauvée et amenée jusqu’ici. Maintenant, sa maison, c’est chez nous et elle s’y plaît beaucoup ! »

Jusqu’à ce jour, l’Etat du Mississippi et les états voisins ne disposaient d’aucun service consacré au sauvetage et à la réhabilitation des dauphins qui s’échouent, malades ou blessés, le long de leurs côtes.

Mais cela changera bientôt, quand l’Institut d’Etudes des Mammifères Marins aura établi son centre pour l’éducation et la recherche marines, au coût estimé de 3 millions de dollars US.

Le Président de ce nouvel institut, M. Moby Solangi déclare :

« Je pense que les dauphins, qui se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire, sont d’excellents indicateurs biologiques. En les protégeant et en les étudiant, nous pouvons également protéger notre environnement.
Ceci contribue à notre qualité de vie tout autant qu’à la santé de notre économie et cela aide aussi à protéger ce que nous aimons « .

 Le Centre comportera des salles de classe, des équipements vétérinaires de soin, un musée, des laboratoires « secs » et « humides ». Ses responsables espèrent attirer les scientifiques et les étudiants des diverses universités du Mississippi mais aussi ceux du reste du monde.

Stan Kuczaj, professeur à l’USM ajoute, la voix vibrante d’extase :
« Beaucoup de gens adorent ces animaux. Le fait de pouvoir disposer ainsi d’un service consacré à l’éducation à leur propos et à leur protection, qui nous permettra d’en apprendre encore davantage par
l’intermédiaire de la recherche scientifique, est tout simplement merveilleux ! « 

Moby Solangi termine pour sa part l’entretien par ces mots :

« Si vous aimez quelque chose, vous voulez le protéger. Vous voulez protéger l’environnement au sein duquel ces êtres vivent et c’est ce qui nous relie tant aux dauphins »

 L’Institute for Marine Mammal Studies compte commencer l’aménagement du site après Noël.
Si le groupe obtient toutes les licences et autorisations dont il a besoin et qu’aucun courrier international ne le dénonce, la construction des bâtiments pourrait commencer dès février ».

By Trang Pham-Bui 16 12 04

L’une des belles prises de Moby, Roxanne avec son fils Ocean, au Boudewijn Seapark de Bruges

 


Négociants en dauphins : les fournisseurs du Delphinarium de Bruges


Dauphins échoués : une aubaine pour les delphinariums !


L’ouragan Katrina et les dauphins captifs


La grande solitude de Mark, le dauphin de Slidell