
Gia le petit béluga se frappe la tête contre le mur de sa cellule
Le Marineland du Canada : charniers, orque folle et bélugas malades
John Holer est enfin mort
John Holer le directeur du Marineland de l’Ontario, est mort ce samedi 23 juin 2018.
John Holer avait 83 ans. Son départ définitif à la retraite éternelle est une bonne nouvelle pour les amis des animaux.
Immigrant slovène, Ivan Holer a d’abord travaillé dans un cirque ambulant où il dressait des ours. Puis il a réussi à vendre l’idée d’un nouveau type de rollercoaster et se servit de l’argent ainsi gagné pour lancer son propre Marineland près des chutes du Niagara.
Au fil de plusieurs expansions et remises en état, son établissement est passé de l’exhibition de quelques phoques dans un petit bassin à un terrain gigantesque, le plus grand parc à thème dans la région.
La liste des méfaits de Ivan Holer et de son Marineland est trop longue pour être reproduite en entier.
Rappelons seulement que SeaWorld a du rapatrier son orque Ike du Canada, tant il était maltraité au Marineland. L’orque Kiska survit toujours dans de terribles conditions de solitude et on ne compte plus les dauphins illégalement importés les bélugas morts ni les charniers dissimulés sous le vert gazon des pelouses.
Bien d’autres animaux captifs ont subi la gestion cruelle de Jon Holer, des ours noirs, des daims, des morses comme Smooshi ou Zeus.
La moindre critique adressée au Marineland valait à son auteur un procès pour diffamation. Mille fois poursuivi en justice, John Holer gagnait toujours, car son parc d’attractions faisait tourner l’économie et arrosait sans doute quelques notables.
Cet homme était au-dessus des lois. Il était indéboulonnable. Sa mort suscite donc beaucoup d’espoir dans un pays sur le point d’interdire définitivement les delphinariums.
26 janvier 2016
Une enquête de Last Chance for Animals révèle le sort cruel infligé aux bélugas du Marineland de l’Ontario
Entassés les uns sur les autres, psychotiques, émaciés, on les fait se reproduire à un rythme insensé dans trois bassins minuscules.
Une pétition en ligne est disponible en tête d’article pour obtenir le vote d’une loi interdisant la captivité des cétacés au Canada.
Comme on on s’en doute, le Marineland du Canada nie l’évidence et dénonce d’imaginaires complots.
10 septembre 2014
La mort du béluga Beyli donne lieu à un article mensonger dans le Toronto Sun
« Tout d’abord, les rapports de la CITES nous indiquent que Beyli est né entre 1989 et 1991. Il n’avait donc pas plus de 25 ans, et non 40 comme l’affirment les communiqués de presse.
Nous savons aujourd’hui que les bélugas vivent au-delà de 60 ans à l’état sauvage. Si un décès à l’âge de 25 reste exceptionnel, 40 est l’âge moyen des baleines blanches en liberté.
Ensuite, le Marineland du Canada était supposé posséder 41 bélugas, selon les mêmes documents officiels de la CITES.
Or, d’après ce qu’on peut lire, il n’en reste plus que 36, en ce compris les derniers nés captifs.
Cela signifie donc que 5 bélugas au moins sont morts durant les 2 dernières années, sans qu’on en sache rien. Cela étant dit, les morts sont les plus chanceux car les survivants vivent l’enfer.
Et nous n’avons aucune raison de croire que la situation pourrait changer bientôt« .
Julie CFN
Le Marineland de l’Ontario :
l’endroit le plus mortel sur Terre pour les cétacés captifs
Un article de James Smith.
Mars 2014
Ceta-Base énumère 4 transferts de bélugas nés captifs expédié par le Marineland du Canada à SeaWorld entre 2006 et 2008. Chacune de ces baleines blanches est le descendant direct d’un béluga capturé en Russie. Ce «jeu de bonneteau» si classique entre delphinariums nous prouve une fois de plus que SeaWorld soutient la capture de cétacés sauvages dans le monde entier.
SeaWorld et l’Aquarium de Vancouver peuvent tromper Richard Branson, qui croit que SeaWorld ne capture plus de dauphins, mais ils ne vont pas nous tromper.
Le besoin de diversité génétique dans les programmes de reproduction ne peut être satisfait que par une offre continue de bélugas pêchés, encore dégoulinants de l’eau de l’océan. Marineland Canada semble plus qu’heureux d’être le bouc émissaire des autres delphinariums, aussi longtemps qu’il y a des profits à faire.

Les très convoités bélugas « frais » de Marineland. Le Dolfinarium de Hardewijk aimerait en acquérir.
Je tiens à souligner que le propriétaire Marineland Canada, John Holer, fait des procès pratiquement à tout quiconque écrit quoi que ce soit de défavorable à son sujet ou à propos de son Aquarium. En mai 2013, plusieurs poursuites judiciaires d’un coût de plusieurs millions de dollars ont été lancées contre des lanceurs d’alerte, des militants et le journal «L’Etoile» de Toronto. Si vous copiez et si vous transférez cet article quelque part, c’est à vos risques et périls. Je décline toute responsabilité légale quant à la suite des événements….
Le couvercle du Marineland s’est soulevé le jour où il fut révélé que parmi les fosses communes que l’on venait de découvrir sur la propriété du delphinarium, 2 d’entre elles contenait « plus de 1.000 animaux ».
Ces tombes étaient remplies de cadavres de divers cétacés, de dauphins, de lions de mer, de phoques et de morses, ainsi que de corps d’ours, de bisons, de cerfs et d’autres animaux dont le Ministère de l’Environnement provincial n’avait aucune idée de l’existence, puisque le parc n’avait demandé aucun permis pour eux.
Ann Marie Rondinelli, la porte-parole du Marineland a commenté cette découverte par un email laconique : « Une des tristes vérités de la vie est que les animaux meurent parfois dans des zoos, comme ils le font dans la nature ».

Larry, phoque malade
Sans doute. Mais accumuler tant de morts en si peu de temps constitue sans doute le pire record de l’histoire.
Parmi les cétacés défunts, on compte au moins 20 bélugas, 22 des 33 dauphins connus de l’aquarium, et au moins 12 orques.
Peu de temps après la découverte des fosses communes, un journaliste de «L’Etoile» a lancé son enquête.
Il trouva vite son informateur : Phil Demers, ancien dresseur de mammifères marins au Marineland, qui venait de démissionner et dénonçait déjà la situation désastreuse des animaux dans ce delphinarium canadien.
Demers lui raconta l’histoire de la mort et de l’enfouissement de l’orque Kandu morte en décembre 2005 d’un prétendu cancer et la façon dont il fut obligé de la déterrer deux semaines plus tard pour prélever des tissus cérébraux oubliés lors de la nécropsie.
Phil Demers a rapidement été rejoint par d’autres anciens dresseurs et superviseurs : près de 15 anciens employés ont aidé à raconter l’histoire de Marineland.
L’histoire d’un enfer…
UN PEU D’HISTOIRE
Le Marineland de l’Ontario est la propriété d’un immigrant slovène, John (Ivan) Holer.
Après avoir travaillé dans un cirque ambulant où il dressait des ours, Holer a réussi à vendre l’idée d’un nouveau type de roller coaster. Il utilisa l’argent ainsi gagné pour lancer son propre Marineland.
Au fil de plusieurs expansions et remises en état, son établissement est passé de l’exhibition de quelques phoques dans un réservoir à un terrain de 1.000 acres, le plus grand parc après Disneyland dans la région. La liste des méfaits notables de Ivan Holer et de son Marineland est trop importante que pour être reproduite sur cette page.
En voici quelques exemples :
• Holer a été inculpé et condamné à une amende 10.000 dollars pour importation illégale de dauphins aux États-Unis.
• Holer a mis à profit ses relations avec Ted Salci, le maire de Niagara Falls à l’époque, et utilisé le nom de sa femme comme une coquille vide afin d’acheter des terres d’un adversaire connu.
• Marineland et Holer ont été condamnés à une amende $ 15 000 pour dumping illégal
• Un contrôle du service des impôts s’est révélé si défavorable à Marineland que le gouvernement local a aussitôt modifié la loi pour lui offrir un allégement fiscal.
• Holer a été acquitté de conduite imprudente après avoir envoyé un manifestant à l’hôpital en le heurtant avec son camion.
• 47 familles pauvres vivant dans des caravanes ont été délogées lors d’une expulsion de masse hors d’un terrain de Holer, désireux d’élargir Marineland. Un résident s’est suicidé chez lui le jour de l’expulsion.
• SeaWorld a dénoncé les terribles conditions de vie au Marineland pour exiger le rapatriement Ike, son orque étalon louée. Holer affirme toujours que cet orque était à lui.
• Lors d’une altercation avec un manifestant, Holer a été filmé en train de le menacer de lui «couper la tête».
HOLER ABAT DEUX LABRADORS
C’est peut-être en 2010 que l’événement le plus choquant a eu lieu.
Le journal «L’Etoile» le rapporta et fut aussitôt poursuivi en justice par Holer. L’article racontait que les jeunes chiens d’un voisin se seraient rendus sur la propriété du Marineland. Ils se tenaient à l’extérieur d’une clôture qui enfermait les cerfs du zoo. Quand ils ont commencé à aboyer sur les cerfs, un employé a alerté Holer et s’apprêtait à appeler l’ASPCA.
Mais Holer a préféré abattre les deux chiens.
L’employé reçut l’ordre de les mettre dans le congélateur avec les autres cadavres d’animaux du zoo en attente d’enterrement.
Malgré les rapports de témoins oculaires, la police n’a pas voulu poursuivre Holer, prétextant une exception dans la loi relative au tir d’arme à feu sur une «propriété agricole».
Dans un autre cas qui a fait la une des journaux, Holer a tiré sur un cerf en pleine gorge et l’a laissé saigner à mort, aucun vétérinaire n’étant pas disponible pour euthanasier l’animal.

Les otaries au Marineland de l’Ontario
HOLER TOUJOURS DEBOUT
Holer a importé des centaines de cétacés sauvages au Marineland.
Ces animaux sont morts pour diverses raisons et aucun d’eux n’a vécu longtemps. Comme SeaWorld, le Marineland loue pourtant un terrain municipal et reçoit un traitement préférentiel.
Bien que SeaWorld et Marineland ne soient pas en bons termes actuellement, ils n’ont pas d’autres issues que de trouver un terrain d’entente. Pour pouvoir étendre leur programme d’élevage.
Marineland possède 43 bélugas, tandis que SeaWorld semble avoir épuisé ses options pour obtenir des permis d’importer.
Holer tient donc le haut du pavé dans la négociation.
Quant à Ike, récupéré de justesse par SeaWorld en 2011, il est redevenu une monnaie d’échange entre SeaWorld, Loro Parque, et un projet qui a échoué à Dubaï. Son avenir est incertain. Une orque étalon est une orque qui vaut cher et SeaWorld n’a aucun scrupule à propos des «conditions de vie» des donneurs de sperme, comme en témoigne l’histoire de Kshamenk.
En Septembre 2013, il a été signalé que l’Ordre des Vétérinaires de l’Ontario enquêtait sur un nombre indéterminé de vétérinaires du Marineland.

Smooshi, le morse du Marineland
John Holer a 78 ans aujourd’hui.
Son seul fils est déjà mort. Il semble donc que le temps lui soit compté comme celui de tant d’animaux à Marineland. Beaucoup de gens comme Phil Demers travaillent dur pour arrêter les méfaits de Holer et son Marineland. Le parc est 25 minutes de route de Buffalo, New York et c’est certainement le tourisme américain qui maintient ce lieu ouvert.
D’après l’article de James Smith (Mars 2014)
Marineland Ontario – The Deadliest Place on Earth for Captive Cetaceans

Kiska
L’orque Kiska au Marineland de l’Ontario
Outre sa collection de pinnipèdes malades et d’ours névrotiques, le Marineland détient actuellement 1 orque, 5 dauphins de la Mer Noire et 43 bélugas.
Ces animaux ont tous été capturés en Russie, à l’exception de quelques bélugas nés captifs mais à la vie très brève. Avec ses 17 orques mortes et ses 3 fausses couches depuis 1973, le Marineland est l’un des pires delphinariums au monde pour ce qui concerne les épaulards.
Kiska est la dernière survivante de ce massacre.
Kiska fut capturée au large de la côte d’Ingólfshöfði, en Islande à l’âge de 3 ans puis transportée au Marineland fin 1979.
Elle a donc passé l’essentiel de sa vie à tourner en rond dans les bassins crasseux de Marineland. Elle a donné naissance à 5 enfants mais aucun d’entre eux n’a survécu plus de 6 ans. Ils s’appelaient Kanuck, Nova, Hudson, Athéna et Sans Nom, un bébé mâle mort après 62 jours seulement.
Kiska avait une relation très étroite avec Nootka, une autre orque femelle détenue depuis longtemps à Marineland mais qui mourut en 2008.
Kiska est l’une des deux seuls orques maintenues en isolement complet en Amérique du Nord, l’autre étant Lolita au Miami Seaquarium.
Kshamenk lui se morfond dans un baignoire en Argentine.
Kiska perdait récemment du sang par la caudale. Désormais, elle ne bouge presque plus ou se livre à des comportements stéréotypiques dans l’espace étroit qui lui et assigné. Trop d’amis perdus, trop d’enfants morts…
La malheureuse est devenue folle.
John Holer n’a jamais été inquiété par la justice de son pays.
Le Canada continue à tolérer l’épouvantable mouroir qu’est le Marineland de l’Ontario, et personne dans la profession, aucun delphinarium d’aucun pays du monde, ne juge utile de dénoncer publiquement les charniers de cétacés morts, les morses et les phoques maltraités ou la détresse extrême de l’orque Kiska.
En revanche, c’est là que s’est tenue la plus extraordinaire manifestation anti-captivité de tous les temps : 1000 personnes s’engouffrant de force dans l’enceinte du Marineland, sous la houlette de Ric O’Barry.
Le Marineland du Canada est une caricature atroce de ce que sont TOUS les zoos et les delphinariums.
Charniers et maltraitances ne sont pas le privilège de M. John Holler.

Noël au Marineland du Canada : le dauphin a été capturé en Mer noire
Soutenir Phil Demers et les opposants au Marineland de l’Ontario
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http://www.huffingtonpost.ca/philip-demers/marineland_b_1858413.html
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