
La masturbation du dauphin à Harderwijk : une pratique tout à fait banale
Le Dolfinarium de Harderwijk est un cirque, pas un zoo !
L’émission de télévision hollandaise Rambam accuse le delphinarium de Harderwijk de maltraitance envers les dauphins, après qu’un employé les ait filmé en caméra cachée pendant la durée de son stage dans l’institution.
Selon cet employé, les dauphins sont gardés trop longtemps dans de petits bassins. Les soigneurs les masturbent pour les calmer et le chlore leur dévore la peau.
« Un endroit où les gens assis en demi-cercle sur des gradins regardent des animaux sauvages en train de faire des tours pour de la nourriture », voilà comment les réalisateurs du reportage de Rambam décrit le delphinarium. Pour eux, c’est clair : le Dolphinarium est un cirque et non un zoo et à ce titre, selon la loi néerlandaise (et belge), il n’est pas autorisé à exhiber des animaux sauvages.
Leurs images nous montrent notamment 14 dauphins mâles destinés aux spectacles qui n’ont jamais accès au lagon extérieur.
Après les shows, ils sont enfermés dans de minuscules bassins arrière. Le reportage nous fait voir des dauphins agressifs et stressés, qui se battent beaucoup entre eux ou jettent leur « jouet » avec violence hors de l’eau. Il nous montre également comment le dresseur masturbe un dauphin pour soulager ses frustrations sexuelles. Il n’y a aucune activité sexuelle normale au delphinarium, seulement des inséminations. Ils ont continué à en soulignant que cela est un cirque avec des animaux sauvages et donc pas légal.
Le Dolfinarium a répondu par communiqué sur son site web.
Ils nie l’allégation selon laquelle il serait un cirque. « La formation des dauphins ne correspond pas à une approche de cirque. Tout dressage, comme celui des chevaux, n’est pas nécessairement une activité de cirque. Les interactions entre l’homme et le dauphin respecte bien à tous égards les lois imposées aux zoos, donc au delphinarium« .
Le cirque aquatique nie également l’allégation selon laquelle les dauphins seraient entassés dans des petits bassins.
« L’insinuation du vidéaste de Rambam selon laquelle les dauphins seraient enfermés en permanence dans trois des sept habitats, est absolument fausse. Une bonne partie d ela journée, tous les animaux sont dans le bassin DolfijndoMijn, qui compte environ 3 millions de litres d’eau sur l’ensemble des habitats. Mais ils sont parfois maintenus dans les petits bassins d’observation. L’accusation d’un abus de chlore dans l’eau est sans fondement. Une équipe spécialisée teste l’eau du delphinarium chaque jour ».
Mais il n’empêche. L’émotion était forte sur les médias sociaux après la diffusion de l’émission Rambam.
Beaucoup de gens invitent à présent le «cirque marin » à fermer immédiatement. La plupart sont dégoûtés par les images de ce soigneur en train de masturber un dauphin, comme on
peut le voir dans la vidéo ci-dessous.
Un débat parlementaire sur cette question explosive est prévu dans les prochains jours.
La vidéo qui fait le buzz
Reportage complet avec sous-titres français
Article du Soir
Réponse :
« En Europe, environ 220 dauphins Tursiops y sont confinés. De 80 à 90 % d’entre eux descendent de plusieurs générations d’animaux nés en captivité (FAUX : A Bruges, tous les dauphins nés captifs ont un père ou une mère capturée). Dès lors, pour éviter la consanguinité, les femelles sont fécondées avec du sperme issu de mâles captifs à mille lieues de là. Masturber ces cétacés est en effet plus aisé que de leur faire prendre l’avion… C’est une pratique courante. Pour éviter de traumatiser le dauphin, on a recours au “medical training” : la masturbation est répétée tous les jours, dès le plus jeune âge de l’animal, sous forme de jeu avec récompense », explique le Pr Thierry Jauniaux, vétérinaire spécialiste des cétacés (ULg), avant d’évoquer l’existence de chiens donneurs de sperme professionnels« .
Sauf qu’ici aucun sperme n’est prélevé dans une petite chaussette en plastique et qu’il s’agit surtout de soulager la détresse sexuelle de 14 dauphins mâles enfermés dans des bassins minuscules. Il s’agit donc de zoophilie médicalisée, pourrait-on dire.
Une fois encore, M. Thierry Jauniaux, par ailleurs spécialiste des échouages, vole au secours des delphinariums qui le paie par leur trop nombreuses autopsies, et le « Soir » avec lui.
L’Effet Blackfish n’a décidément pas encore effleuré le cuir épais de la presse belge.
Que le Soir enquête donc de la même manière sur le Boudewijn Seapark à Bruges, plutôt que de diffuser servilement les communiqués du parc et d’interroger les « Docteurs La Mort » ! Cela s’appelle avoir du courage et faire preuve d’indépendance !
Merci d’ajouter votre commentaire, car pour le moment, cet article fait bien rire ses lecteurs qui multiplient les blagues salaces les plus stupides ! »
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