Connyland et ses dauphins sous Ecstasy

Les derniers dauphins ont quitté Connyland

Connyland et ses dauphins sous Ecstasy

Après des années de rude combat, le Connyland en Suisse et ses dauphins morts sous ecstasy – ou selon d’autres, sous buprénorphine  – lors d’une rave-party mémorable – ne sont plus qu’un pénible souvenir du passé.
Sous la pression des activistes internationaux et du parti Vert local, le seul delphinarium en Suisse a fini par tomber. Ses trois derniers dauphins ont été préparés pour le départ, mais seuls deux d’entre eux arrivèrent vivants en Jamaïque et devaient encore s’y trouver aujourd’hui.

On pourrait s’étonner aujourd’hui qu’en tel parc ait duré si longtemps.
Jusqu’au bout, une certaine presse suisse l’a soutenu en dépit du bon sens et ses dresseurs également. Et l’on pourra sûrement regretter qu’une fois encore, les activistes aient failli, bien malgré eux, à offrir à ces dauphins un sanctuaire digne de ce nom, plutôt qu’un nouveau cirque aquatique à ciel ouvert dans les eaux bleues de la Jamaïque.

Connyland : une histoire de cirques

Le parc existe toujours, bien sûr, mais il s’est recentré sur les roller-coasters et n’exhibe « plus que » des otaries, bien que ses publicités touristiques mentionnent encore frauduleusement la présence de dauphins. Ceux-ci ont quitté l’enfer de Connyland en 2014, mais ils furent précédés par une longue cohorte de cétacés en esclavage.
Vers 1981, le parc reçut ainsi une jeune orque mâle nommée Dzul-ha, qui resta environ un an à Conny-Land avant de déménager au Mexique en 1982, à l’Aquarama on Parade.

Le parc comprend un lagon en plein air, dans laquelle avait lieu le Delphin-Show. Il mesure 81 mètres de long 35 mètres de large. Elle a une capacité de 13 millions de litres d’eau et est bordée de palmiers et d’une plage de sable. Il y a aussi mini ferme accessible aux visiteurs. Le parc propose plusieurs autres spectacles mettant en scène leurs animaux comme le Papageien-Show avec des perroquets et le Seelöwen-Show avec des lions de mer.

Conny-Land a été critiqué par les militants des droits des animaux à de nombreuses reprises.
Le parc a déploré la mort de sept dauphins entre 2008 et 2011. Après l’interdiction de l’importation de dauphins en Suisse acceptée par le parlement en mai 2012, les trois dauphins restants ont quitté Conny-Land. Leur dernier spectacle a été présenté le 20 octobre 2013.

Connyland est géré par Roby Gasser, dresseur d’otaries qui fit ses classes dans l’abominable Circus Knie et les plus prestigieux cirques et night-clubs d’ Europe, en ce compris le Lido à Paris. Il gagna à ce titre le prix prestigieux du « Clown d’Or », au Festival du Crique de Monte-Carlo en 1981.

Un delphinarium, donc, régi d’une main de fer par une dynastie de forains, qui dirige également le Cirque Conelli. 
Car Roby est le fils du fondateur du parc marin, Conny Gasser.
Figure plus glauque encore, s’il en est, dans le petit monde des esclavagistes cétacéens, cet homme se fit un nom dans le métier grâce à de nombreux faits d’armes :

Conny et sa femme Gerda furent d’abord des trapézistes, connus sous le nom des « The Flying Tongas » et voyageant de cirque en cirque pendant une bonne dizaine d’années. Au début des années 70, ils se recyclent dans le dressage d’animaux.
Mais ce n’est qu’après avoir assisté à un show de dauphins en Floride que Conny et sa femme décident de fonder leur propre business et de créer leur « Flipper Show » sous tente, le premier delphinarium ambulant suisse ! Leurs tournées à travers le monde suscitent beaucoup de vocations chez les hommes d’affaires, qui créent à leur tour leurs propres delphinariums.

Le couple reprit ensuite les rênes de l’ancien « Royal Circus », fondé par Ludwig Gasser – le père de Conny – en 1955 et situé à Lipperswil à l’est du canton de Thurgau. Toute la famille, le frère Bruno compris, se lance alors dans le dressage intensif de dauphins et d’otaries.
« Nous sommes des enfants de la balle, déclarait fièrement Conny à l’époque, nous sommes nés dans un cirque ! »

La plus grande fierté de Conny Grasser est son superbe et tout nouveau parc d’attractions-delphinarium, Connyland, bâti sur les ruines du cirque de son père.
L’établissement ouvre ses portes en 1985 et assure aujourd’hui la prospérité du petit village de Lipperswil. Pourtant, derrière cette clinquante façade, bien des souffrances sont dissimulées.

En 1970, le « Conny Gasser’s Travelling Flipper Show », connu aussi sous le nom de « Miami Dolphin Show », était installé au sein d’un ensemble de caravanes de cirque parquées dans un champ ouvert à Lipperswil.
Gasser acheta ses deux premiers dauphins, Flipper and Lady, auprès de Jerry Mitchell, fournisseur de la compagnie  » Marine Productions International Corporation Floride.

En 1971, avec leur dresseur Peter Moses, Flipper et lady furent emmenés pour une tournée géante en Autriche, à Manchester et même en Israël. Exposés dans une piscine de huit mètres de diamètre et de deux mètres de profondeur sous une tente de cirque devant plus de 1500 spectateurs, leur numéro consistait simplement à sauter dans un cerceau.
Lady ne tarda pas à mourir au bout d’un an, mais fut aussi tôt remplacée par Lady (2).

En janvier 1973, Debbie Steele arriva de son Angleterre natale afin de devenir une dresseuse assistante du « Flipper Show » à Lipperswil.
« Nous sommes entrés dans une vieille barque en bois, où se trouvait un bassin, à peine plus grand
qu’une piscine de jardin. Deux dauphins s’y trouvaient. Un peu plus loin, même une autre petit bassin de même taille, contenant deux autres dauphins. L’eau en était stagnante et de couleur vert sombre. Je fus très choquée. Lorsque je  demandai à voir le lieu où se préparaient les repas des animaux, Mr Gasser me désigna une boîte de poissons posée sur le sol boueux. Dès la nuit de mon arrivée, j’entendis quelqu’un crier « Un dauphin est mort ! » Et c’est ainsi que je commençai mon travail avec M. Gasser. « 

Jusqu’il y a peu, cette cabane existait toujours, mais personne, excepté Gasser lui-même, ne sait combien de cétacés ont perdu la vie dans leurs piscines minuscules, cinq fois plus petites que les bassins de taille minimale légalement admises.
Le vieux bâtiment de bois fut remplacé par un delphinarium, une discothèque et un restaurant « avec panorama sub-aquatique », estimés à 3 millions de francs suisses. Les caravanes furent remplacées par un parc à thèmes, comprenant un chemin de fer miniature, un « Las Vegas Magic Show », quelques ménageries, des éléphants de mer et un parcours « Eaux Sauvages ».
Pour sauver les apparences et respecter les normes imposées en termes d’éducation, des visites scolaires sont régulièrement organisées. Tel est Connyland aujourd’hui, construit sur les bénéfices qu’ont rapporté de nombreux dauphins morts.

Au terme d’un « Travelling Dolphin Show » à Siegen et Koblenz (Allemagne) en mars 1973, Debbie Steele rejoint deux autres dresseurs de l’équipe Gasser, Ingrid Killer et Peter Moses, qui préparaient l’une des plus prestigieuses tournées jamais entreprises par Connyland : un « travelling show » en Asie du sud-est !
Toujours vivants et maintenus dans des conditions toujours aussi primitives, Flipper et Lady 2 traversent donc les Philippines, Taiwan, le Japon, la Corée et l’Indonésie, pendant qu’un spectacle ambulant similaire tourne en Afrique du Sud avec d’autres dauphins.

« Tous les dauphins qu’Ingrid, Peter et moi avons dressé sont morts aujourd’hui » raconte Debbie Steele.
« On les transportait généralement en camion, trains ou même en bus, mais en Asie, on utilisait tout ce qu’on avait sous la main, y compris la benne des camions à ciel ouvert. Nos dauphins paniqués étaient maintenus dans leur hamac avec
des sortes de camisoles de force qui les empêchaient de se débattre. Le trajet vers l’Asie nous prit 120 heures, mais cela n’avait rien d’exceptionnel.
Le transport en avion du dauphin Didi de la Belgique à Manille via Hong Kong avec quelques arrêts nous prit 28 heures. Et bien sûr, nous ne pouvions les remettre à l’eau immédiatement, car ils étaient temporairement paralysés et il nous fallait les tenir un moment. Certains d’entre eux restaient sous le choc
pendant des jours… « 

Quand Lady 2 mourut à Surabaya, en Indonésie, elle fut remplacée par Didi.
« Mais durant deux mois, nous ne fûmes obligés de faire des shows avec Flipper seulement » se souvient Ingrid Killer. « Et celui-ci était terriblement secoué par la mort de sa compagne. Il devint fou de chagrin et tenta de se tuer en se frappant le crâne et le rostre contre les parois de son bassin »
(Rose-Tinted Menagery)


Conny-Land : Archives 200-2015

Un dancing dans le delphinarium

Août 2000

Conny-Land, le dancing-delphinarium

Depuis le mois d’août 2000, l’ASMS est engagée dans un vaste mouvement de protestation contre Conny-Land, le dancing-delphinarium de Thurgovie en Suisse (l’un des derniers au monde !).
Bien que cela fasse bientôt 10 ans que l’ASMS s’oppose à Conny-Land, grâce au courage de Noëlle Delaquis, notre responsable anti-captivité, le cours de nos relations houleuses connaît actuellement une nouvelle explosion avec la mort de 2 nouveaux-nés.

Conny-Land détient 5 dauphins, 3 mâles (depuis 1985) et 2 femelles, Chicky et Chispa (depuis 1990).
Le 21 juillet, Chicky donnait naissance à un petit qui est mort une semaine plus tard et le 11 août, Chispa mettait bas, avec beaucoup de difficultés et de douleur, un bébé mort-né.

Trop c’est trop ! Suite à ces 2 morts, l’ASMS refait campagne pour exiger la fermeture de la discothèque, incompatible avec la détention de dauphins, et l’arrêt des expériences de reproduction en captivité.

Ces dernières semaines, en partie grâce à SOS Grand Bleu, plus d’une centaine d’associations environnementales européennes se sont jointes à nous, ce qui représente un poids d’environ 2 millions d’adhérents !
Une importante campagne de presse a été déclenchée dans toute la Suisse, dont un des points d’orgue a été l’émission Mise au Point du 10 septembre, à la Télévision Suisse Romande. Noëlle Delaquis (ASMS) et le Prince Sadruddin Aga Khan (Fondation de Bellerive) opposaient leurs points de vue à ceux de Conny Gasser, le propriétaire de la discothèque.

Pour la petite histoire, Conny Gasser a une longue carrière de trafiquant de dauphins, au cours de laquelle il a possédé plus de 38 dauphins (et dont 26 sont morts !). Depuis l’ouverture de Conny-Land en 1985, 9 dauphins y sont déjà morts de maladies liées au stress.
Les 2 derniers décès de Connyland prouvent une fois de plus que les installations sont inappropriées (pour autant qu’aucune puisse l’être).
Les nouveaux-nés sont indirectement morts du stress de leur mère. Dans la nature, après la naissance, mères et petits se séparent des mâles et les évitent tant que les jeunes ne sont pas indépendants, car les mâles sont souvent agressifs.

En captivité, et à Connyland en particulier, tous les dauphins restent ensemble, ce qui perturbe les femelles et leur progéniture. De plus, le bruit et les lumières du night-club la nuit et le flot continu des visiteurs le jour, contribuent certainement à stresser les animaux et à empêcher toute gestation normale. On peut imaginer quel a été le calvaire de Chispa, de souffrir une mise bas très longue, difficile et douloureuse devant des foules bruyantes de curieux turbulents, collés à la baie vitrée.

Mais qui sont les autorités compétentes en Suisse ?
En matière de captivité, la Suisse échappe aux législations contraignantes qui protègent les dauphins dans l’Union Européenne.
Le delphinarium de Connyland dépend officiellement de l’Office vétérinaire fédéral, mais dans la pratique c’est le Bureau vétérinaire cantonal qui est responsable de faire appliquer les règlements. Seul le vétérinaire cantonal a la compétence de renouveler chaque année le permis d’exploitation et le pouvoir d’imposer des conditions.
Or le canton de Thurgovie est très complaisant vis-à-vis de ce delphinarium qui rapporte des devises.
De plus, en Thurgovie il n’y a plus de vétérinaire cantonal actuellement qui soit en charge du delphinarium. Jusqu’à la fin de l’année, c’est le Chef du département cantonal de l’Agriculture, qui est chargé des relations avec Connyland.

Cela ne sera pas d’un grand secours pour les 5 dauphins de Thurgovie, puisque qu’il a récemment déclaré à l’ASMS qu’il ne faisait pas de différences entre un cochon et un dauphin.

Janvier 2002

Gecko est mort

Gecko, un dauphin mâle, vient de mourir en ce début de janvier au Connyland à Lipperswil à l’âge de 14 ans.
Le cétacé serait mort d’une pneumonie mais l’autopsie a également révélé la présence de champignons dans son intestin. C’est le troisième dauphin à décéder en moins de 18 mois dans le parc Thurgovien.

En juillet 2000, un premier delphineau mourait une semaine après sa naissance, d’une prétendue malformation au coeur. Quelques semaines plus tard, en août, une autre femelle accouchait d’un bébé mort-né.
« Ces décès n’ont donc rien à voir avec un quelconque refroidissement » affirme le vétérinaire du Delphinarium. « Les trois dauphins décédés n’ont pas pu souffrir du froid dans le bassin des otaries puisque celui-ci était recouvert d’une bâche de construction chauffée ».

« Oui, mais celle-ci n’a été mise que tardivement en place à la fin de la saison et en dépit du froid qui devenait vigoureux », répond Noëlle Delaquis, Présidente de l‘ASMS. D’autres témoins rapportent que ce « bassin à otaries », bien trop petit et trop exposé, n’est nullement adapté aux besoins des dauphins.

Ce nouveau décès relance en tous cas la très vive et très ancienne polémique sur les conditions de détention des dauphins au Connyland de Lipperswil.
Rappelons qu’après la mort des deux bébés, l’ASMS et 25 autres associations de protection des animaux avaient déjà demandé la fermeture du delphinarium (voir dossier ci-dessous), le seul parc de loisirs en Suisse à enfermer des mammifères marins.
Et au vu de ce qui s’y passe, c’est en effet d’une urgence extrême..

Juin 2002
Un lagon pour les dauphins à Connyland !

Ce 5 juin 2002, le delphinarium de Connyland a inauguré son nouveau « lagon à dauphins »
L’ancien delphinarium est vide désormais et ses occupants ne pourront plus être observés depuis la vitre du bar souterrain !
Lors d’une visite de l’association suisse ASMS en date du 4 juin, celle-ci a pu constater que ce nouveau « lagon des dauphins » répond aux exigences légales minimum exigibles en termes de Bien-être animal.

On peut d’ailleurs difficilement nier que ce nouveau lieu d’accueil offre aux dauphins plus d’espace et un environnement plus riche, en été comme en hiver, que tout ce qu’ils avaient connu jusqu’alors. La nuit, ils ne devront plus subir les lumières éblouissantes et le bruit du dancing.
Le « lagon » constitue donc certainement une légère amélioration des conditions de vie pour les dauphins de Lipperswil, bien qu’il soit bienévifdemment totalemet nu et privé de tout rocher, de tout poisson et de toute algue.  Il faut que le dauphin s’ennuie, et reste en surface, c’est la loi des delphinariums !

L’ASMS tient cependant à insister sur le fait qu’elle garde un oeil très critique sur le programme actuellement mis en place sous le nom de « Dolphin explorer  » qui permet aux visiteurs de toucher les dauphins et même de nager avec eux. L’ASMS rappelle le danger réel que présentent ces pratiques au niveau sanitaire, tant pour les dauphins que pour les humains. Les accidents sont de plus en plus fréquents en ces circonstances, du fait du stress additionnel que subissent les dauphins captifs.

L’ASMS continue également à condamner le dressage des dauphins et les programmes de reproduction incontrôlés tel que menés par Connyland et à maintenir ses poursuites en justice pour cruauté envers les animaux.
Les dauphins ne sont pas faits pour vivre en piscines ni même dans des lagons de plastique dans le seul but d’amuser les humains.
La dignité naturelle des dauphins doit être respectée, quelque soit l’usage que l’on en fait.
Et l’ASMS maintient donc plus que jamais son objectif d’une Suisse sans aucun delphinarium.

8 novembre 2011

Le dauphin Shadow succombe au terme d’une soirée techno !

Shadow, un dauphin de huit ans, est décédé mardi au delphinarium Connyland de Lipperswil, près du Lac de Constance. Une rave-party, organisée près du delphinarium fin octobre, en serait la cause.
Celle-ci s’est tenue à moins de 50 mètres des bassins, pendant plus de 16 heures !

«C’est le septième dauphin qui meurt en trois ans dans ce parc d’attractions», s’indignent mercredi la Protection suisse des animaux et l’organisation OceanCare. A leurs yeux, les conditions de détention sont inacceptables. Une dénonciation pénale est pendante. «Il est inadmissible que le bien-être des animaux soit sacrifié sur l’autel du profit, avec la bénédiction des autorités», fulmine la présidente d’OceanCare Sigrid Lüber.

En 2010, cette organisation avait déposé une plainte pénale contre Connyland pour violation grave de la loi sur la protection des animaux. Elle est toujours pendante. «C’est incroyable que le Ministère public thurgovien et l’Office vétérinaire cantonal continuent de considérer que tout est en ordre malgré la mort d’autant de dauphins. Combien de preuves faudra-t-il encore?», s’interroge Sylvia Frey, collaboratrice scientifique auprès d’OceanCare.

Les parlements fédéraux devront se pencher sur la question prochainement. La conseillère nationale Brigitta Gadient (PBD/GR) a déposé une motion pour l’interdiction d’importer des cétacés. Une pétition de plusieurs milliers de signatures doit être déposée la semaine prochaine à Berne.

Depuis, le dauphin s’était montré très agité. En dépit de tous les efforts (médicamenteux, sans doute) pour lui rendre son calme, Shadow a cessé de respirer puis son coeur s’est arrêté. Une nécropsie a été promise, dont les résultats ne seront connus que dans deux ou trois semaines. « Arrêt cardiaque du au grand âge », sans doute…

Malgré l’avis des opposants à la captivité, le vétérinaire cantonal avait estimé que les émissions sonores ne constitueraient pas une gêne pour les « animaux ».
Il n’y avait donc pas de bonne raison pour lui d’interdire la soirée techno. Cet abruti est-il vraiment vétérinaire ?
Comment pouvait-il ignorer que l’audition des dauphins se révèle d’une extrême sensibilité ?
Cette remarque vaut pour tous les delphinariums, où la musique tonitruante rend les dauphins fous de stress… et sourds !
Quant à l’origine même des détenus, elle reste problématique.

Shadow décédé. Chelmers l’a suivi de près.

13 novembre 2011

Un second dauphin vient de mourir à Conny-Land !

Un second dauphin vient de mourir à Connyland !
Les opposants à la captivité exige la saisie de tous les cétacés survivants et leur déplacement vers un lieu plus sûr !

Chelmers, un dauphin âgé de 30 ans, est mort moins de deux jours après Shadow au terme des mêmes symptômes.
Son agonie fut particulièrement atroce et douloureuse. Pour tenter de minimiser les charges, les vétérinaires à la solde de cet abattoir à dauphins affirment que de la drogue aurait été donnée à Shadow et Chelmers et que cela constituerait la cause de leur décès, plutôt que le stress du à la musique techno poussée à fond pendant 16 heures.

Cela ne change rien à l’affaire : on n’organise pas de techno-party à moins de 50 mètres des captifs, et si de la méthamphétamine circule, c’est bien dans ce genre de petite fête entre amis !  La WDCS a relevé un volume sonore de plus de 100 décibels autour du parc, parfaitement accessibles à l’ouïe des dauphins. Selon Andreas Morlok de Prowal, le son était comparable pour eux à celui d’un marteau-piqueur poussé à fond !

Quant à l’hypothèse de la drogue, elle reste plausible : la dresseuse Nadja Gasser (la fille, la nièce , du Grand Conny ? On reste en famille chez les Gasser !) a raconté aux média : « L’agonie Shadow fut très longue et très douloureuse. Il ne mourut qu’au bout d’une heure. C’était si horrible voir que je n’ai pu en dormir de la nuit ».

Pour honorer leur mémoire, rappelons ici ce que fut la pauvre vie de Shadow et Chelmers.
Chelmers (D85M-2), comme la plupart des dauphins de Connyland, fut capturé en mer le 12 décembre 1985, en un lieu et un âge inconnus. Il survécut jusqu’au 13 novembre 2003 dans les geôles chlorés de Connyland.

Shadow, elle, fut « acquise » le 24 septembre 2003. Né des oeuvres de Cheespa et d’un mâle quelconque de ce bassin autrefois surpeuplé, où les copulations ne sont même pas enregistrées, il mourut le 8 novembre 2011.
Sa mère Cheespa fut capturée en mer le 20 janvier 1986. Elle décéda à une date et pour des raisons inconnues, discrètement, sans que personne ne s’en soucie. C’est dire si à Connyland, la vie d’un dauphin ne vaut rien, si ce n’est l’argent qu’il rapporte, et que l’on ne s’y embarrasse guère de pratiquer des nécropsies !

En moins de 3 ans, le cirque de la famille Gasser peut d’ailleurs se vanter d’avoir massacré pas moins de 8 Tursiops, Shadow et Chelmers compris.
En 2003, Connyland possédait au moins 36 dauphins.
24 d’entre eux ont disparu ou sont morts sans que leur décès soit annoncé ou leur lieu de déportation précisé.
Un score rarement égalé, compte non tenu bien sûr, des innombrables victimes des Travelling Dolphins’ Shows d’antan !
L’ONG OceanCare prépare une vaste pétition qu’elle adressera au Parlement suisse, en exigeant la fin de toute importation de dauphins en Suisse et exigeant que plus aucun delphinarium ne soit construit dans ce pays à l’avenir.

Janvier 2012

Antibiotiques et rave-party : le cocktail de la mort !

La mort des deux dauphins aurait été causée par des dommages au cerveau après l’utilisation d’antibiotiques. Une enquête a été ouverte contre deux vétérinaires.
Le cerveau des deux dauphins morts au parc de loisirs Connyland était endommagé par des antibiotiques.

Les animaux sont décédés les 8 et 13 novembre 2011. Un empoisonnement est exclu par le rapport d’autopsie. L’enquête devra déterminer si les vétérinaires qui ont prescrit ces antibiotiques se sont rendus coupables d’actes punissables pénalement.
Le Ministère public a aussi pu identifier la personne qui avait envoyé des menaces contre le parc de loisir. Il s’agit d’une femme de 28 ans qui n’a aucun lien avec Connyland ou des organisations de protection des animaux. Une enquête a été ouverte contre elle.

Des organisations de protection des animaux avaient déjà déposé plainte contre Connyland en 2010. OceanCare et la Fondation pour l’Animal dans le Droit avaient dénoncé les mauvais traitements infligés aux dauphins du parc de loisir. Les deux organisations se basaient sur des déclarations de deux «entraîneurs» du delphinarium. Le procureur en charge du dossier avait classé la plainte en novembre 2011.

Ce même procureur a été dessaisi de l’enquête sur les menaces anonymes contre Connyland. Il préside en effet un club de handball sponsorisé par le parc de loisir.
Le magistrat a été fortement critiqué pour ne pas s’être dessaisi lui-même des deux dossiers.

Mai 2012

Le sperme de dauphin fait polémique en Suisse

Une fois n’est pas coutume, le sperme de dauphin fait polémique en Suisse, révèle le journal Le Matin. Alors que le conseil national suisse s’apprête à voter, mardi 29 mai, l’interdiction d’importer les dauphins et les baleines, le dernier delphinarium de Suisse, le Connyland à Lipperswil, a de quoi s’inquiéter pour la poursuite de son activité. En effet, « actuellement, au delphinarium, il ne reste qu’une femelle, un petit âgé de 3 mois et trois autres jeunes mâles », révèle ProWal, une organisation allemande de défense des cétacés. Autant dire que la famille des dauphins de Connyland aura du mal à s’agrandir dans les années à venir, la gestation des dauphins durant dix à douze mois, pour un seul petit à chaque fois.

Le défenseur des cétacés a en effet suggéré que le delphinarium pourrait contourner la loi en important du sperme de dauphin afin de faire des inséminations artificielles. Mais il a mis en garde, dans le journal Der Sonntag : « Il ne faut pas que le dernier dauphin femelle de Suisse soit utilisé comme machine à reproduction. »

La conseillère nationale Isabelle Chevalley (Vert’libéraux/VD), promotrice de la loi prête à être votée, a pris ces déclarations très au sérieux. « Je vais en parler demain au conseil national. Importer du sperme de dauphin, ce serait contourner l’esprit d’une nouvelle loi qui consiste à rendre impossible la détention de dauphins en Suisse », a-t-elle déclaré.

Connyland était déjà dans le nez des protecteurs des animaux, comme en témoigne ce rapport de la Protection suisse des animaux, qui l’accuse d’avoir « vu mourir peu après leur naissance trois dauphins nouveau-nés tandis que trois autres sont morts ou ont été euthanasiés » ces trois dernières années.


Mars 2012

Victoire : la Suisse choisit l’éthique plutôt que le profit !
Les dauphins ne sont pas à leur place en Suisse

Dauphins captifs : c’est fini pour la Suisse ?

 

5/4/2012

Une manifestation exige la fin du massacre !

« L’ouverture de saison du parc d’attractions ne s’est pas déroulée comme sur des roulettes.
Une centaine de personnes, munies d’affiches et de mégaphones, se sont rassemblées samedi matin à Lipperswil (TG). Les manifestants allemands de la protection des baleines et des dauphins (WSDF) et certains protecteurs des animaux suisses se sont exprimés contre la détention de cétacés en aquarium. Ces personnes ont pu bénéficier du soutien de l’Américain Ric O’Barry, l’ancien entraîneur de «Flipper». «Les gens ne devraient pas aller voir les shows de dauphins. Ces animaux souffrent», a-t-il affirmé. Ric O’Barry a travaillé pendant plusieurs années avec les cétacés de la série télévisée américaine avant de devenir un fervent défenseur des animaux, relate dimanche «20 Minuten».

Selon le WDSF et O’Barry, Connyland voudrait importer deux dauphins d’Espagne «le plus vite possible». Le porte-parole du parc, Erich Brandenberger, a rejeté ces accusations. Comme les manifestants, il a lui aussi pu profiter de la présence d’une «célébrité»: Brigitte Voss-Balzarini, veuve du chanteur de Gotthard Steve Lee.
« Les dauphins vont bien, ils ont l’air en pleine forme » a-t-elle déclaré.

La manifestation s’est terminée vers midi, alors que le parking des visiteurs était plein à craquer ».

Conny-Land

8 mai 2012

Morts par overdose !

Deux dauphins ont trouvé la mort dans le zoo suisse de Connyland pour avoir oublié de respirer après la prise involontaire de stupéfiant.
Le rapport médico-légal a prouvé la présence d’un substitut de l’héroïne dans le corps des deux mammifères, décédés à quelques jours d’intervalle selon la presse anglaise.

Le zoo avait décidé de louer un terrain proche du parc aquatique à des organisateurs de rave qui devait réunir plusieurs milliers de visiteurs.
Un premier rapport toxicologique avait pointé du doigt des antibiotiques administrés par les vétérinaires du zoo et une forme de négligence. Mais des examens approfondis ont permis de mettre en exergue la présence de Buprenorphine, un substitut courant de l’héroïne également nommé Subutex, dans l’urine des dauphins.

Un spécialiste de des dauphins esclaves, Cornelis van Elk, a expliqué au Sun pourquoi l’absorption d’opiacés pour les mammifères marins « ne doit faire partie d’aucun traitement. »
« La raison est simple, les dauphins sont conscients de respirer, ce qui veut dire qu’ils décident volontairement de remonter à la surface pour chercher de l’oxygène. Cet instinct de respiration est contrôlé par le cerveau. La drogue a entraîné un dysfonctionnement aux conséquences fatales ».

Et une mort atroce  par suffocation :  les deux dauphins s’agitaient en tous sens, de la mousse leur sortait par la bouche, leur agonie fut interminable et particulièrement douloureuse.
Les animaux sont décédés les 8 et 13 novembre 2011. Officiellement, la thèse de l’empoisonnement avait été rejeté par le rapport d’autopsie.
L’enquête devait néanmoins déterminer si les vétérinaires qui ont prescrit ces antibiotiques s’étaient rendus coupables d’actes punissables pénalement. La thèse de l’excès d’antibiotiques a été sciemment favorisée pour faire oublier la rave-party. Pas de chance. Il y a encore des gens honnêtes qui cherchent à connaître la vérité !
Il est néanmoins tout à fait stupéfiant – c’est le cas de le dire – que ce delphinarium ait encore l’autorisation de fonctionner et de mettre en scène une mère et ses deux enfants…

Lire aussi : Les zoos redoutent une loi Connyland !

 

29.05.2012

L’importation des dauphins en Suisse, c’est fini !!

« La Chambre du peuple a estimé dans sa majorité que les delphinariums et les zoos ne sont pas adaptés aux besoins des dauphins et des baleines, qui aspirent à de grands espaces et un cadre de vie adapté à leur espèce ».

« Une minorité de la commission, emmenée par Kathy Riklin (PDC/ZH), a proposé, au lieu d’interdire l’importation, de n’autoriser la détention que si l’expertise d’un spécialiste désigné par l’Office vétérinaire fédéral (OVF) conclut que l’installation est conforme aux besoins des animaux.

La Chambre du peuple a refusé cette variante par 99 voix contre 72, estimant dans sa majorité que les delphinariums et les zoos ne sont pas adaptés aux besoins des dauphins et des baleines, qui aspirent à de grands espaces et un cadre de vie adapté à leur espèce.

Isabelle Chevalley (PVL/VD), qui est à l’origine de cette disposition sur les dauphins, a notamment cité plusieurs études qui montrent que le taux de mortalité de ces cétacés est plus élevé en captivité que dans la nature. «On ne peut que se réjouir de la disparition des delphinariums», a lancé pour sa part Matthias Aebischer (PS/BE).

Pour Kathy Riklin, interdire une espèce crée un précédent. «Cet article est disproportionné et arbitraire», a-t-elle estimé. «On ne peut pas faire une loi pour un animal spécifique», a renchéri en vain Oskar Freysinger (UDC/VS). Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, au nom du gouvernement, était aussi opposé à une interdiction pure et simple.

Cette disposition touche directement le parc d’attraction Connyland, à Lipperswil (TG), qui reste le seul delphinarium en Suisse. Son directeur Erich Brandenberger avait annoncé récemment qu’il lancerait un référendum si l’interdiction d’importer des dauphins était acceptée.

Ce scénario est toutefois loin d’être certain, car sans partenaire, Connyland ne peut pas financer un référendum, a admis son directeur, interrogé lundi par l’ats. Pour l’instant, il n’a par exemple pas obtenu de soutien de l’association faîtière des zoos suisses.

La polémique sur la détention des dauphins en Suisse est étroitement liée au parc Connyland, où huit de ses animaux sont décédés en trois ans. Les causes de ces décès sont controversées ».

C’est un grand jour pour les Dauphins, la Justice et l’Humanité.
Les activistes suisses ont simplement mis TOUTES leurs forces dans ce magnifique combat. Des politiques les ont suivis. Ils ont gagné.
Que leur courage et leur acharnement servent d’exemple à tous ceux qui se contentent de déplorer mollement la captivité des orques et des dauphins et ne font rien.

De moins en moins de dauphins lors des shows

28 mai 2012

Connyland repasse à l’attaque !

Le parc de loisir thurgovien de Connyland lancera un référendum si le Conseil national approuve l’interdiction d’importer des dauphins recommandée par la commission de la science.

Dans un communiqué diffusé vendredi, son directeur qualifie la décision de «purement émotionnelle».
Il n’y a pas de raisons objectives de modifier la loi sur la protection des animaux dans ce sens, fait valoir Erich Brandenberger en se basant sur une expertise juridique. Des études internationales auraient prouvé que la détention de dauphins n’entrave pas leur bien- être.

L’expertise juridique citée par Erich Brandenberger conclut que la modification légale serait motivée par le décès de deux dauphins au Connyland en novembre dernier. Mais des indices «non négligeables» existent que les deux animaux ont été empoisonnés par des tiers.
Lors de l’autopsie, des opiacés ont été retrouvés dans les urines, avait fait savoir le directeur en début de semaine. Or cette substance n’a jamais été en possession des vétérinaires du parc. Erich Brandenberger dénonce le fait que le Ministère public n’a pas ouvert d’enquête à la suite de cette découverte. Car bien sûr, comme le Vancouver Aquarium ou le cirque propiétaire de la tigresse Mévy, le mythe d’activistes fous assassinant les animaux mêmes qu’ils défendent fait toujours recette dans le milieu des forains.

 

Le parc d’attraction Connyland, à Lipperswil (TG), renonce à lancer un référendum contre l’interdiction d’importer des dauphins acceptée par le National, mardi dernier. C’est ce qu’a fait savoir son PDG Erich Brandenberger à «Der Sonntag». Bien qu’il estime pouvoir réunir le nombre de signatures suffisant, la campagne référendaire serait trop onéreuse, sans partenaires, a-t-il fait savoir au journal dominical. Par conséquent, les trois dauphins restant seront donnés ou vendus.

«La recherche de lieux adaptés est une priorité absolue», a fait savoir le responsable. Mais cela nécessite du temps. Par ailleurs, le mâle «Angel» âgé de sept ans, va bientôt atteindre la majorité sexuelle et s’accouplera avec la dernière femelle restante «Chicky», qui est sa propre mère ! Ce dauphin doit donc trouver un nouveau domicile au plus tard d’ici la fin de l’année.

Il n’en va pas de même pour le petit «Secret» âgé de seulement une année. «Un dauphin ne devrait pas être transporté avant qu’il n’ait atteint l’âge de deux ans», explique Erich Brandenberger. Heureusement pour lui ce petit dauphin est bien développé pour son âge.

Quant à l’aspect financier, il n’entre pas en jeu, selon le PDG, même si un mammifère marin peut rapporter entre 100.000 et 300.000 francs suisses.
«Nous préférons offrir à nos dauphins un endroit où ils se sentiront à l’aise». Connyland exige par contre un dédommagement de la part de la Confédération. «Nous avons été expropriés par cette interdiction et avons donc droit à une indemnisation raisonnable». Connyland essaie de remplacer le Delphinarium par une autre attraction, qui prendrait la forme d’un manège plus orienté vers un public jeune.

On le constate, la famille Gasser, au-delà des crimes qu’elle a commis, continue à se comporter comme une bande de gangsters prête à tout pour se remplir les poches. On est en droit de s’étonner de la brusque sollicitude de cette entreprise commerciale à l’égard du transport de ses petits dauphins, elle qui n’a pas hésité à en massacrer 36 au moins sans états d’âme, à enfermer une mère et son enfant dans un local obscur ou à euthanasier certains de ses chers « pensionnaires »… avant de les soumettre aux joies musicales d’une furieuse rave-party de plus de huit et de les livrer à des abrutis criminels (non recherchés par la Justice) qui leur ont fait avaler du Subutex et mourir dans d’innommables souffrances !

Il faut empêcher que les trois prisonniers ne se retrouvent dans un abattoir à dauphins allemands !
Il faut leur trouver un espace de retraite et de repos dans une baie marine close !

Dolphin Cove en Jamaïque

10 Novembre 2013

Les derniers dauphins de Connyland partent aux Caraïbes

Les derniers dauphins de Connyland en Suisse s’en vont dans un parc marin de Jamaïque, sous haute escorte policière. Là-bas, ils seront confinés dans un lagon à ciel ouvert, et soumis à des programmes touristiques de nage avec les dauphins et autres séances de delphinothérapie. C’est toujours mieux qu’en Espagne, mais ce n’estpas encore ça. Chicky est parfaitement réhabilitable et ses 2 enfants n’auraient qu’à la suivre.

Angel (8) Secret (2) et la femelle Chicky (27 ans), les dauphins du Connyland à Lipperswil TG, sont partis samedi matin dans des caisses de transport spéciales  en direction des Caraïbes.
Depuis la fermeture du delphinarium, ils avaient été déplacés en un lieu inconnu. Craignant les attaques de militants radicaux des droits des animaux, Connyland a même gardé le secret sur la « date du déménagement ». Le grand voyage d’hier était apparemment placée sous la protection de la police, qui ont accompagnés les dresseurs, les vétérinaires et les animaux jusqu’à Zurich. À l’aéroport de Zurich, les dauphisn ont été chargés dans l’avion en stand-by. Le terminus est le Dolphin Cove à Montego Bay, en Jamaïque. Il s’agit d’un haut lieu touristique, où les visiteurs peuvent nager avec les dauphins ou même avec les requins. Connyland n’a pas confirmé le voyage en Jamaïque hier. Cependant, le directeur général Erich Brandenberger a annoncé une conférence de presse pour mardi, afin d’annoncer une nouvelle grave…

11 novembre 2013

Angel est mort avant le départ !

Un nouveau dauphin est mort le 3 novembre au parc d’attractions Connyland de Lipperswil (TG).
Angel a succombé à une maladie du pancréas pendant les préparatifs de son transfert en Jamaïque. L’animal de huit ans n’a probablement pas supporté le stress du déménagement.

En vue de leur transport, les trois derniers dauphins du parc thurgovien ont dû s’habituer à être emballés dans des nattes serrées. Leur rythme de vie a également été modifié. «C’était trop pour Angel», a indiqué le directeur du parc Erich Brandenberger lundi devant les médias.

Les deux autres dauphins sont eux bien arrivés à leur nouveau domicile dans les Caraïbes. Ils sont partis samedi à bord d’un Boeing 737. Chicky, une femelle de 27 ans, et Secret, un mâle de deux ans, nageront désormais dans les eaux de la lagune «Dolphin Cove» en Jamaïque.

C’est la fin d’une époque pour le Connyland. Le dernier delphinarium de Suisse a fermé après 40 ans d’activité. Jusqu’à sept dauphins y ont vécu à la fois. «C’est un moment très émouvant», a déclaré M.Brandenberger la voix tremblante.

Le parc avait défrayé la chronique il y a deux ans en raison de la mort de deux dauphins en l’espace d’une semaine, et même de huit en trois ans. L’événement avait attiré l’attention des milieux de protection des animaux.
Une enquête pénale avait été ouverte. Le procureur avait conclu que les animaux étaient morts de dommages cérébraux causés par des doses d’antibiotiques trop élevées. Un vétérinaire avait écopé d’une amende de 4000 francs.

L’affaire avait amené le Parlement à interdire l’importation de dauphins mi-2012. Le parc avait alors décidé de se séparer de ses cétacés. Mettre sur pied un élevage avec les trois mammifères restants s’avérait impossible.

14/03/2014

De bonnes nouvelles de nos rescapés de l’Enfer de Connyland

« Les cétacés du Connyland adorent la Jamaïque
Chicky et Secret, les deux derniers dauphins du parc Connyland (TG), ont été transférés il y quatre mois vers les Caraïbes. Ils se sont bien acclimatés et ont noué des amitiés.

Ils vont très bien. Ils ont été transférés ici sans complications», se réjouit Nadja Gasser, propriétaire des deux dauphins Chicky, 27 ans, et Secret, 2 ans. Cela fait près de quatre mois que les mammifères marins ont été déplacés du parc Connyland de Lipperswil (TG) jusque dans les eaux de la lagune du Dolphin Cove, en Jamaïque.

Il s’agit d’une petite baie privée d’un complexe hôtelier à Montego Bay. Les clients de l’établissement ont la possibilité de nager avec les dauphins. Angel, qui devait aussi se rendre en Jamaïque avec Chicky et Secret, a succombé à une maladie du pancréas (?) pendant les préparatifs de son transfert.
Selon Dennis Kissling, le dresseur suisse des dauphins qui les a suivis jusque dans les Caraïbes, les animaux se sont même fait de nouveaux amis: dès leur arrivée, ils ont bien été accueillis par Rose et Pepe.

Chicky et Secret

Mais c’est mentir que d’affirmer « qu’Angel, qui devait aussi se rendre en Jamaïque avec Chicky et Secret, a succombé à une maladie du pancréas pendant les préparatifs de son transfert« .
Angel 8 ans est mort du STRESS durant les préparatifs de son transfert, voilà la vérité.
Le parc lui-même l’a reconnu à l’époque :
« En vue de leur transport, les trois derniers dauphins du parc thurgovien ont dû s’habituer à être emballés dans des nattes serrées. Leur rythme de vie a également été modifié. C’était trop pour Angel», a indiqué le directeur du parc ErichBrandenberger lundi devant les médias.

Avant lui, quantité d’autres dauphins sont morts à Connyland, autrefois delphinarium ambulant…
Empoisonnés aux drogues dures, assommés par la musique lourde d’une boîte de nuit, ces dauphins ont été torturés mais personne ne paiera jamais le prix de ces crimes.
Nous ne pouvons donc que nous réjouir de ce que Chicky et Secret se portent bien dans leur nouveau delphinarium sans chlore, et qu’ils résisteront aux assauts quotidiens des touristes
« touche-touche ». Cela dit, la mère et la fille auraient pu être réhabilitées. Chicky a été capturée en mer et pourrait parfaitement y retourner avec son enfant.


 


Dauphins captifs en Wallonie